[RP COLLECTIF] C'est Noël !

24/11/2015

Le silence est apaisant. Agréable. Je me sens bien, à l'aise. Pourtant, il y a une fille à côté de moi. C'est décidément la journée des grandes premières. En j'en suis quand même un peu fière, je fais de gros efforts. C'est en pensant cela que je réalise que là tout de suite, non je ne fais pas d'effort. Je suis tout simplement bien. C'est génial.

- Magnifique.

Je n'ai rien d'autre à dire de plus. Dommage qu'il n'y ait pas de banc, je me serais bien assis, Swan à côté, pour regarder le ciel devenir de plus en plus noir avec elle. La beauté des étoiles, ainsi que celle de la lune. Quand je pense ça j'ai la vague impression de me sentir poète, c'est bizarre non ?
Je tourne la tête vers Swan, qui a toujours le regard pointé vers le ciel coloré ses cheveux encadrent son visage et la couleur rosé du ciel se reflète légèrement dans ses yeux, et les étoiles également. Ses joues rosées par le froid lui donne un air enfantin. Elle a un visage harmonieux. Elle est plutôt jolie. Je n'y avais pas fait attention avant.
Un déclic se produit dans mon cerveau. Je recule d'un pas pour qu'elle ne me voit plus, me baisse, et prend de la neige dans ma main. J'ignore royalement le froid et fait une boule. Que je ne rends pas trop dur, sinon ça va lui faire mal lors de l'impact. Je me relève rapidement, et avant qu'elle ne comprenne ce que je suis en train de faire, je prends un peu d'élan et lance la neige dans son dos. Elle entre en collision avec Swan en pleins milieu de son dos. Je souris légèrement, fière de moi. Elle se retourne, l'air choquée, et je ne peu m'empêcher d'émettre un petit rire. Je l'ai bien eu, elle ne devait pas s'y attendre du tout. Je suis vengé au moins.

- C'est pour tout à l'heure, dis-je en sentant le besoin de m'expliquer, de peur qu'elle se vexe.

Je lui fais un sourire en coin et frotte mes mains sur mon jean pour enlever les derniers flocons encore collés aux gants en laine.
Ne te vexe surtout pas Swan hein, c'est pour rire. Bizarrement, la peur de sa réaction me torture l'estomac. C'est trop nouveau. Et puis trop perturbant. Depuis quand ça m'inquiète de savoir si j'ai déçu quelqu'un par mon comportement ?

02/01/2015

William O'Leary a écrit::     William arqua un sourcil. "si tu veux" ? C'était une proposition spontanée ou un véritable défi ? Nul doute que le jeune homme saisirait la première occasion qui se présenterait pour la lui ôter, sa robe. Si elle savait comme il avait envie de le faire... Surtout qu'elle se révélait bien plus osée qu'il n'y paraissait aux premiers abords. Innocente Anaïs qui a vécu près de cinquante ans de plus que William... Il l'oubliait souvent, c'était d'ailleurs surprenant qu'elle prenne le sujet avec tant de légèreté, sans tabou. Les années 1900 n'étaient pas franchement ouvertes à ce genre de conversation. Il fallait croire qu'en des décennies de vie dans la boucle, elle avait eu le temps de passer des barrières. Mine de rien, lui venait d'une époque bien plus proche du présent. Il se demanda un instant s'il allait mettre ça sur le tapis maintenant, il faudrait bien en discuter un jour, pour l'instant elle n'avait pas été contre une relation plus poussée, mais peut-être qu'elle appréhendait et...
    Sa bouche vint interrompre le court de ses pensées de la meilleure façon qui soit. Hum... Si elle pouvait toujours avoir ce genre d'initiatives, ça lui convenait tout à fait. Il posa ses mains sur ses hanches pour l'aider à tenir en équilibre - elle était sur la pointe des pieds.
    Lorsqu'ils se séparèrent de quelques centimètres, William souriait comme un imbécile heureux - et heureux, il l'était ! - .
    "Mes talents ? railla-t-il. Anaïs, ça doit faire quinze ans que j'ai pas danser."
    Toutefois, c'était juste pour la forme, si elle voulait danser il ne dirait pas non - plutôt mourir que la laisser dans d'autres mains. D'ailleurs, il espérait que ce n'était pas ce à quoi elle pensait, parce qu'il était hors de question que ça se passe ainsi. William resserra un peu sa prise sur elle, tendu.

Je savourais le contact de ses mains sur mes hanches, et le remerciais intérieurement de cet aide précieux.
Et moi donc ! Je n'avais pas passé mes jours à me préparer en dansant avec un balais ou je-ne-sais-quoi-d'autre dans ma chambre, ou même à lire une multitude de livre au sujet de la danse pour être certaine de faire bonne figure ce soir. Etant donné qu'au final il ne devait normalement pas venir je n'avais pas cherché à reprendre la main. Je ne me souvenais plus de quand datait la derrière fois que j'avais fait un pas de danse. Peut-être un an, deux, trois ans ? Alors c'était pour vous dire, ça ne devait pas être fameux fameux moi non plus. Je priais pour que ce soit comme le vélo et que mon corps s'occuperait de faire ce qu'il fallait le moment venu.
Et lui, où était-il aller il y a quinze ans ? Avait-il déjà ce problème du toucher ? C'était probable, et en même temps je n'en avais aucune idée. Ce n'était sûrement pas dans la maison, un homme pareil on ne l'oubliait pas de si tôt, si je l'avais déjà vu je l'aurai reconnu en lui tombant dessus, un vague souvenir ou quelque chose. Le mystère restait entier, je lui poserai la question un jour, avec le nombre incalculable d'autres questions que j'avais encore en tête. Ma curiosité à son égard ne faiblirait jamais.

- Je ne m'en fais pas pour ça, on va se dérouiller un peu, ça ne nous fera pas de mal !

28/01/2015

Hope E. Brown a écrit:

Sean et Hope.

La situation m'amusait réellement. Je lui donnais mon bras si elle le désirait, pour continuer dans ce que nous avions débuté. Nous entrâmes dans la salle remplie de particulier de tout âge, et de tout don. La plupart avait l'air de bien s'amuser, de large sourire sur leur visage, d'autre dansait avec ou sans partenaire, certains mangeaient et buvaient tranquillement, tout ça dans une ambiance festive qui faisait sourire rien qu'en y entrant. Lorsque soudain, le prise de Hope se relâcha, et je n'us pas le temps de réagir qu'elle était au sol, elle venait de chuter devant tous les particuliers. Je fronçais les sourcils et fusillais ceux dans la foule qui riaient d'elle. Quoi ? ça ne vous arrivez jamais de tomber ? De déraper, de vous prendre quelque chose ? Personne n'avait pu rester debout éternellement, nous étions tous tombés au moins une fois dans notre vie, il y avait certes des moments moins gênants et des moments... Comme celui-ci. Mais quand même ! Je comptais m'abaisser pour l'aider à se relever, mais elle fut debout avant que je ne puisse faire quoi que ce soit, et partit en courant. Ce n'était pas censé se passer comme ça. Pas la chute, ça je m'en fichais, mais qu'elle se barre comme ça en courant... Je m'élançais derrière elle. Hope sortit dans le jardin, où la neige tombait toujours. Sa robe n'était pas de fourrure, elle allait geler sur glace si elle y restait trop longtemps ! Je me retrouvais sur le perron de la maison, à la recherche de la jeune fille. Le froid traversa ma chemise, ce n'était pas des plus agréable. Je me frottais les bras pour garder un minimum de chaleur, mais c'était inutile, lorsque je trouvais enfin Hope, la tête dans les mains. Elle pleurait ? Il ne fallait pas ! J'enlevais ma veste, même si je savais qu'elle ne serait pas d'une grande utilité, arrivais derrière elle et la mit sur ses épaules dénudées de tout tissu. Elle devait vraiment avoir froid. Je posais en prime mes mains dessus, tout en refoulant un frisson du à la neige.

- Ce n'est pas grave Hope, ça arrive à tout le monde.

21/06/2015

Aaron Arrow a écrit:: Le silence est apaisant. Agréable. Je me sens bien, à l'aise. Pourtant, il y a une fille à côté de moi. C'est décidément la journée des grandes premières. En j'en suis quand même un peu fière, je fais de gros efforts. C'est en pensant cela que je réalise que là tout de suite, non je ne fais pas d'effort. Je suis tout simplement bien. C'est génial.

- Magnifique.

Je n'ai rien d'autre à dire de plus. Dommage qu'il n'y ait pas de banc, je me serais bien assis, Swan à côté, pour regarder le ciel devenir de plus en plus noir avec elle. La beauté des étoiles, ainsi que celle de la lune. Quand je pense ça j'ai la vague impression de me sentir poète, c'est bizarre non ?
Je tourne la tête vers Swan, qui a toujours le regard pointé vers le ciel coloré ses cheveux encadrent son visage et la couleur rosé du ciel se reflète légèrement dans ses yeux, et les étoiles également. Ses joues rosées par le froid lui donne un air enfantin. Elle a un visage harmonieux. Elle est plutôt jolie. Je n'y avais pas fait attention avant.
Un déclic se produit dans mon cerveau. Je recule d'un pas pour qu'elle ne me voit plus, me baisse, et prend de la neige dans ma main. J'ignore royalement le froid et fait une boule. Que je ne rends pas trop dur, sinon ça va lui faire mal lors de l'impact. Je me relève rapidement, et avant qu'elle ne comprenne ce que je suis en train de faire, je prends un peu d'élan et lance la neige dans son dos. Elle entre en collision avec Swan en pleins milieu de son dos. Je souris légèrement, fière de moi. Elle se retourne, l'air choquée, et je ne peu m'empêcher d'émettre un petit rire. Je l'ai bien eu, elle ne devait pas s'y attendre du tout. Je suis vengé au moins.

- C'est pour tout à l'heure, dis-je en sentant le besoin de m'expliquer, de peur qu'elle se vexe.

Je lui fais un sourire en coin et frotte mes mains sur mon jean pour enlever les derniers flocons encore collés aux gants en laine.
Ne te vexe surtout pas Swan hein, c'est pour rire. Bizarrement, la peur de sa réaction me torture l'estomac. C'est trop nouveau. Et puis trop perturbant. Depuis quand ça m'inquiète de savoir si j'ai déçu quelqu'un par mon comportement ?

Une soudaine sensation de froid me sortit de ma contemplation. J'ouvrais à moitié la bouche qui se transforma doucement en sourire coquin. Je me retournais lentement vers Aaron, toujours avec ma mise surprise. Alors comme ça, il faisait des coups dans le dos, ce jeune homme ? Je comprenais mieux pourquoi il n'avait pas répondu à ma boule de neige : il préférait attendre le moment propice le vicieux ... Il m'expliqua la raison de ce geste, même si je l'avais compris bien avant. C'était logique, et compréhensible. Mais un geste pareil ne restait pas sans conséquence très longtemps. J'essayais d'enlever la neige encore présente dans mon dos, puis finalement abandonnais : c'était hors d'atteinte. Il ne me restait que la vengeance ... Je shootais brusquement dans un monticule de neige, il en eut un peu partout, tandis que je m'éloignais de lui, en grand grand grand sourire naissant. Même pas besoin de continuer, il avait suffit d'attendre un peu et il réagissait enfin. Je créais une feuille d'alocasia (soit une feuille géante) afin de me protéger des potentielles boule de neige, tandis que j'en faisais moi-même de mon côté. Je me relevais et la feuille disparu, alors je scrutais les environs, à la recherche d'Aaron qui était parti se cacher.

24/11/2015

Je sourie depuis plus d'une minute non-stop. C'est encore quelque chose de nouveau pour moi. Swan se retourne, et me laisse m'expliquer. Elle sourit aussi. Je fronce l'arête de mon nez quand elle avance. Ça ne sent pas bon pour moi, je le sais déjà. Avant que je d'avoir le temps de réagir, elle shoot dans un petit tas de neige. Je recule trop tard, déjà blanc. Elle aussi recule, jusqu'à être à dix mètres de moi. Une très grande feuille se met à pousser. Je reste deux secondes planté - c'est le cas de le dire - sur place, avant de me dire qu'il faudrait mieux partir pour ne pas me faire ensevelir sous un million de boule de neige. Je me mets alors à courir pour me cacher derrière un arbre. Je tente de calmer ma respiration, à grande peine, avant de regarde derrière l'arbre où Swan en est. Elle est dos à moi, elle la feuille vient tout juste de disparaître sous terre. Swan se tourne de droite à gauche. Je devine qu'elle me cherche, et me re-cacher derrière mon arbre. Je l'entends approcher vers moi, et réfléchis à toute vitesse. Je n'ai pas d'autre solutions que de la laisser venir. Si je bouge, elle va m'entendre. Ah moins que... Je sourit intérieurement. J'ai trouvé.
Je me baisse et fait une boule de neige très rapidement. Je sais qu'elle m'a entendu. Son pas s'accélère, je l'entends. Elle fait deux pas, et je pars en super vitesse, la contourne, m'arrête quand je vois son dos, et avant qu'elle est eu le temps de réagir, je lui lance la boule de neige dans son dos. Et bam.

21/06/2015

Du bruit. Je me retournais brusquement et fouillais la forêt du regard. Une boule de neige dans la main, mon souffle forma un petit nuage blanc au dessus de moi. Quel bonheur ! J'avais l'impression de retourner dans mon enfance avec les arbres et les flocons !
Je m'approchais d'un arbre où j'avais entendu le bruit, reformais correctement ma boule dans ma main, et scrutais attentivement. Rien ne bougeait, pour l'instant. Je vis alors les traces de pas fraiches dans la couverture blanche au sol, j'étais au bon endroit, juste derrière cet arbre et... Je me précipitais de l'autre côté, prête à riposter, mais pilais net en voyant... Enfin justement, en ne voyant personne. Pourtant les pas étaient présents, le bruit venaient bien d'ici et... Je lâchais un cri de surprise lorsqu'un nouveau choc froid me fit me retourner. Je me retrouvais face un lui, entrain de rire, et je lançais ma boule sur lui à mon tour, en plein dans la figure, et en toute franchise je n'aurai jamais cru l'atteindre. Son bonnet était couvert de glace, tout comme son visage, j'en profitais alors pour disparaître à mon tour. Je remis ma capuche sur la tête pour cacher mes cheveux roux, et esquivais les arbres en faisant attention à mon équilibre. Ici, c'était beaucoup plus facile de tomber à cause de la neige, et je ne comptais pas me prendre un arbre ce soir. Après de nombreux zigzagues, dérapages contrôlés, je m'arrêtais, essoufflées, et relevais la tête vers un grand arbre. Tiens donc... Bonne idée. Je fixais une branche assez haute, puis une liane vint descendre de celle-ci pour arriver à ma hauteur. Je prendrai la neige là-haut... Je m'accrochais de toute mes forces à la plante, qui commença à rétrécir jusqu'à me faire monter à l'étage voulu. Je doutais qu'il me trouve ici, mais j'avais ma petite idée de comment lui montrer ma présence. Je m'asseyais convenablement pour être certaine de ne pas glisser, mes mains commencèrent à amasser des flocons reposant là, pour faire lentement une nouvelle boule dans le creux de mes gants.

29/12/2014

Sean & Hope.

A tout le monde, mais en particulier à moi

- Si t'as honte de moi ou si ça te gêne... Tu as honte de moi, maintenant ?

24/11/2015

Swan et Aaron

Elle se retourne, vive comme l'éclaire, et m'envoie la boule de neige qu'elle a dans la main. La boule de neige m'arrive en plein dans la figure. Je grimace, me penche en avant, et tousse. J'en ai même dans la bouche ! Je secoue la tête pour faire tomber le maximum de neige, puis me redresse et finis d'enlever les flocons avec mes mains. Je rouvre les yeux et me tourne de droite à gauche. Je cligne des yeux, surpris. Elle a disparu. À tous les coups elle est partie dans la forêt. Je regarde vers la cette dernière et vois justement des pas tout frais dans la couche de neige. J'affiche un léger sourire en coin et suis les trace. Cinquante sept pas plus tard, elles s'arrêtent au pied d'un arbre. Immédiatement, je me demande si elle est montée. Mais c'est évidant, les traces s'arrêtent la. Je lève la tête sans la voir. J'espère qu'elle ne va pas tomber. Je m'inquiète pour elle là.

- Swan ? T'es en haut ?

Je me recule un peu pour voir si j'arrive à la voir. Sans résultat.
Si elle est coincée en haut - j'espère que ça ne va pas arriver - je ne sais pas comment elle arrivera à descendre, je suis trop maladroit pour monter à un arbre sans me casser la figure.
Soudain je réalise que pour lui demander si elle est là haut je n'ai pas chuchoté. J'ai bel et bien crier. Elle va être tellement surprise qu'elle va tomber de son arbre. Bonne nouvelle, ma timidité s'envole progressivement avec Swan. J'espère que ça lui fait plaisir. Je fais parfois des efforts, quand je me dis "Oui, la tu n'aurais pas dû faire ça mais ça" ect. Mais parfois ça viens aussi tout seul, comme une habitude. Pourtant je n'en ai pas l'habitude, même avec ma meilleure amie, ce n'était pas pareil. Alors je dirais que c'est plutôt comme instinctif. Et ça me plait. Chère Swan, j'espère que tu es la personne qui me rendra moins asocial. Parce que je t'aime bien.

21/06/2015

Assise sur ma branche, perchée dans mon arbre, je remettais mon manteau et remontais le col en frissonnant. Il faisait vraiment froid, je sentais mon jean se mouiller en ce moment même sous la neige fondue. J'allais me faire charrier avec une trace pareille si je ne bougeais pas. Mon regard se dirigea vers les arbres autour de moi, lorsqu'une idée germa doucement. J'allais jouer à Swan de la jungle d'ici quelques minutes. Je me mis debout en faisant bien attention à ne pas tomber, une main sur le tronc pour me rassurer. Les branches en face, elles n'étaient pas si loin que ça, du moins pas énormément... Je pris une grande respiration, mon soupir forma une fumée blanche qui s'échappa de mon écharpe. Après un petit effort de concentration, je fis lentement grandir la branche d'en face, jusqu'à ce qu'elle m'atteigne. Mes mains se détachèrent du bois froid, et je pus m'élancer pour atterrir sur ce que je venais de faire. Je me rattrapais de justesse, tremblante. Je n'avais plus la même habitude que lorsque j'étais petite, j'aurai perdu ma grand agilité ? Hum... En fait c'était pas étonnant, ça faisait un bon nombre d'année que je n'avais plus monté à un arbre, alors bon, c'était compréhensible. Puis finalement je ne me débrouillais pas si mal. J'atteins le tronc, et me rasseyais en voyant Aaron arriver. Juste à temps. Il ne m'avait pas vue, son regard se dirigea vers là où j'étais avant. J'avais bien fait de changer, ainsi il ne me verrait pas tout de suite. Il cria mon nom, je fus surprise, et j'avais une grande envie de rire. Il parlait à un arbre vide quand même ! Je souriais et fis une nouvelle bouge de neige. Quelques secondes pour ajuster mon tire et...

- Hé, Aaron ! Criais-je.

Il se retourna, et je pus lui lancer la neige sur le bonnet. Il en était couvert désormais, c'était beau à voir ! J'éclatais de rire et m'enfuyais de nouveau, en faisant grandir les branches sur mon avancée en hauteur.

24/11/2015

Elle m'appelle. Je lève la tête avant de percuter que l'appel venait de derrière moi. Je me retourne alors, la tête levée et laisse échapper un petit bruit de mécontentement quand une nouvelle boule de neige arrive encore en plein sur ma tête. J'entends un rire joyeux venir d'en haut et voie un éclaire roux disparaître. Décidément. C'est sensé être moi l'éclaire. Je sourie faiblement devant tant de joie avant d'enlever mon bonnet pour le secouer et enlever la neige. Je suis trempé, frigorifié, mais heureux. Ça faisait très longtemps. Autant de joie dans mon cœur. Je remets mon bonnet, et avance vers là où je pense que Swan s'est dirigée, tout en frottant mon blouson pour enlever les flocons qui tombent dessus. Mes cheveux dégoulinent sur mon visage tellement ils sont imprégnés de neige fondue. Je l'essuie rapidement avec ma main gantée avant de réaliser que cette dernière est elle aussi trempé. Maintenant il y a encore plus de gouttelettes sur mon visage. D'habitude je réfléchis avant d'agir, mais là j'ai les pensées complètement ailleurs : ne tombe pas ne tombe pas ne tombe pas ne tombe pas... Je lui fais confiance pour se débrouiller, elle est grande, je ne doute pas d'elle, mais un accident arrive plutôt vite. Je dis ça en connaissance de cause. En plus les arbres sont glissants. Swan sait peut-être sauter d'arbre en arbre. Mais ma mère savait aussi rester dans une voiture, il n'y a rien de compliqué à ça. Au bout du compte elle est morte. J'ai quand même une bonne raison de m'inquiéter non ?

Je continu d'avancer, en trottinant. Je m'enfonce encore et toujours plus dans la forêt. Mais où est elle ? Je crois que je l'ai perdu là... Je m'arrête progressivement et tourne sur moi-même en regardant le haut des arbres autour. Si moi je ne la vois pas, je soupçonne qu'elle me voit encore, elle. Dommage qu'elle ne rigole plus de son rire si joyeux. Je l'aurais repéré.

21/06/2015

Sauter, garder l'équilibre, créer, se rattacher. C'était assez simple, la seule vraie difficulté que je rencontrais était la neige, qui faisait tout pour que je tombe. Parfois j'allais sur des branches au dessus, moins glissantes, et mes mains étaient désormais rouges, à cause du froid ou du frottement de ma paume contre l'écorce ? Aucune idée, mais en tous cas je ne voulais pas m'arrêter là. Je voulais voir où je pouvais aller. Mais je vérifiais très souvent si Aaron était encore là, et c'était le cas, il continuait à avancer, et je le suivais encore pour ne pas m'éloigner de lui. J'étais sereine, le cœur bondé d'une joie dont je ne connaissais pas encore l'existence, mais je pressentais qu'elle allait vite devenir habituelle, pourquoi pas ? Je relevais la tête, scrutais le ciel emplis de nuage, et pris une longue respiration, profonde, qui me fit du bien aux poumons malgré le froid. En hauteur rien ne pouvait m'atteindre, je voulais tendre la main et attraper une étoile. Sentir sa chaleur contre mes doigts, qu'elle devienne un messager et aille dire à ma mère que j'allais bien. Une main sur la branche au dessus de moi, je vis le bonnet rouge d'Aaron passer entre les branches et continuer sa route. Finalement mon étoile n'était peut-être pas dans le ciel, mais sur terre, plus proche de moi que je ne pouvais l'espérer. Ma silhouette fine se faufila pour arriver non loin de lui, je n'us qu'à faire pousser une nouvelle branche allant vers le bas, je m'accrochais à elle doucement et descendais pour retrouver le plancher des vaches, là où je devrais me trouver normalement. Aaron, lui, continuait d'avancer dans la neige, il n'avait pas l'air de m'avoir remarquée. J'accélérais pour descendre et m'aperçue qu'en fait j'étais allée assez haut. Je n'avais pas fait attention. Bon, lâcher irait plus vite. Et je le fis, mais je n'avais pas remarqué non plus que j'étais encore assez élevée, trop élevée. Mes pieds touchèrent le sol, mais mes chevilles n'acceptèrent pas le choc, elles cédèrent sous mon poids et je tombais totalement dans la neige, qui en profita pour s'infiltrer dans chaque parcelle de mes habits et me frigorifier brusquement. Je me redressais lentement, couverte d'une multitude de flocons et m'époussetais du mieux que je pouvais. J'en avais même dans ma capuche ! C'était comme avec Tommy, j'avais failli attraper la crève à cause de ses conneries, enfin là je ne pouvais en vouloir qu'à moi-même. Quand je pense que je n'étais même pas tombée en étant sur l'arbre, mais en étant à trois mètres du sol, pour descendre en plus. Je jurais entre mes dents et croisais mes bras contre ma poitrine pour me tenir chaud un minimum, sans prendre la peine d'enlever ce qui restait dans mes cheveux. Aaron était venu, il avait du voir, enfin entendre plus que voir, ma chute.

- Je vais bien, pas la peine de t'inquiéter. Dis-je avant qu'il n'ait pu dire quoi que ce soit.

Mon ton état froid, brusque, et je m'en voulus immédiatement.

- Enfin... J'ai juste très froid... Rajoutais-je plus calmement.

28/01/2015

Hope & Sean

J'arquais un sourcil à sa question. Si j'avais ... Honte ? Pourquoi Est-ce que j'aurai honte d'elle ? Parce qu'elle était maladroite ? Parce qu'elle venait de tomber devant tous les membres de la maison ? Je secouais lentement la tête de droite à gauche, un léger sourire aux lèvres. Alors comme ça je devrais avoir honte d'une si belle demoiselle qui n'avait juste pas l'habitude d'avoir de tels talons ? Ce serait bien ridicule. Puis vue comment la soirée avait déjà bien commencé, j'imaginais très bien qu'elle ne serait pas la seule à tomber. Même si Miss Tit avait du refuser l'alcool, ça m'étonnerait que les plus âgés se soient gênés pour aller chercher quelques bouteilles au village. Oh non, elle serait pas la seule à tomber, mais elle, au moins, serait tombée par maladresse et non par ivresse.
Je réprimais un nouveau frisson lorsqu'un vent frais vint m'érafler ma peau. La sortie en pleine nuit, dans la neige n'était pas prévue, je n'avais donc pris rien de plus chaud que ma veste que portait Hope. Même le moins galant des hommes auraient tout de même donné son manteau à une dame, c'était la base de la politesse, que je ne comptais sûrement pas mettre de côté avec Hope alors qu'en temps normal... Enfin disons qu'en temps normal, une fille qui serait partie de la sorte je ne l'aurai pas suivie, me disant que ça passerait et qu'elle reviendrait. Mais elle, c'était différent, je n'avais même pas réfléchi.

- Je n'aurai jamais honte de toi. Que j'accompagnais d'un baiser dans le cou, puisqu'elle était dos à moi.

24/11/2015

Swan et Aaron

Je le recommence à avancer, cette fois en marchant. Jusqu'à ce qu'un plof venant de derrière moi me fasse me retourner en sursaut. Dans la neige, une passe. À plus ventre. Avec des cheveux roux. J'ai à peine le temps de faire un pas vers Swan qu'elle se relève lentement avant de tenter tant bien que mal d'enlever toute la neige collée à ses vêtements. Elle marmonne quelque chose, qui, je le soupçonne, ne doit pas être un mot sympathique à entendre. Enfin, elle crois les bras pour se réchauffer, mais avec sa mine contrariée, c'est plutôt drôle. Et aussi un peu mignon, je ne sais pas pourquoi. Mais ce mot c'est imposé dans mon esprit. C'est que ça doit être normal alors.

Elle ressemble à ma mère quand elle était en colère. Elle croisait les bras, fronçait les sourcils et pinçait ses lèvres. Elle n'est plus là.

Je m'approche d'elle, inquiet. Grâce à la neige, elle n'a pas dû se faire trop mal. Mais quand même. On ne sait jamais. Avant qu'un seul son puisse sortir de mes lèvres, Swan s'exprime. Comment ça j'ai pas besoin de m'inquiéter ? Mais si ! Je ne sais même pas pourquoi, comment elle est tomber ? Du haut de l'arbre ? Ou pas d'en haut ? Je ne sais pas moi, je m'inquiète. Mon estomac est tout retourné. Pourquoi elle ne veut pas que je m'inquiète ? Elle a honte peut-être ?

Je crois qu'elle m'avait parlé parlé presque brutalement, mais je n'ai pas fais attention. J'ai déjà oublié. Ce n'est pas important. Je m'approche encore jusqu'à être devant elle. J'observe son visage, voir ne serait-ce qu'une toute petite grimace de douleur. À la place, je vois se lèvres bleues qui montrent qu'elle est complètement frigorifiée. Je ne sais pas quoi faire pour l'aider, je n'ai pas pris de couvertures avec moi. Ni de sèche-cheveux. Je n'ai même pas de mouchoir.

- On rentre. Tu vas attraper froid...

J'ai l'impression de dire cette phrase toute les dix minutes. Pourquoi Swan s'obstine-t-elle à vouloir tomber malade ? Loin d'être tomber malade, elle est tombée d'un arbre. Mais au moins, on s'est bien amusé. Je repense à son sourire joyeux de tout à l'heure, et me dis qu'au lieu de ses lèvres pincée elle devrait afficher un sourire. Pour me montrer qu'elle va vraiment bien.

17/04/2015

Enora et Alex

Le mot "connard" fait tilts. Non. Non ce n'est pas un connard. C'est un humain. Et puis le "Je t'aime". C'est mignon. Mais là, je doute que ce soit vrai. C'est... Impossible d'y croire à fond. Durant une demie journée, j'y ai cru. Sans faille. Et en suite la déception. Alors maintenant ça va être dur de le croire à nouveau. Il me fixe dans les yeux. Je le regarde, sans vraiment comprendre. Je m'appui sur ma jambe droite et attrape mon bras droit avec ma main gauche. Signe que je suis mal à l'aise. Je le regarde et sourie.

- Heuu... on fait quoi ?

Je ne sais pas s'il faut danser partir, aller, dehors... Mais je dois avouer que, c'est vrai j'ai envie de rester avec lui, au moins juste pour ce soir, et voir si on peut arranger les chose entre nous. Au moins nous avons déjà fait un grand pas pour se réconcilier. Et encore lus au fond de moi, je le sais. Je sais que je veux retomber amoureuse, ou continuer d'être amoureuse de lui - si c'est toujours le cas - parce que... Bah parce que c'est Alex quoi.

Dans les films c'est toujours "plus rien ne sera jamais comme avant". Pareil pour les livres. Mais moi j'espère que l'on pourra revenir comme avant, comme le premier jour, le seul et l'unique.

Soudain je réalise ce qu'il a dit. Entre "connard" et "je t'aime".

- Ce qui pouvait t'arriver de mieux dans la vie ?

C'est gentil mais trop gentil il ne peut pas dira ça. Je ne le mérite pas. Je regarde les autre autour, et nous, là, plantés, à se regarder. Et à se dire des trucs qu'on oubliera peut-être. Alors qu'on pourrait s'amuser, danser, chanter, rigoler.

Je me dis "Oui, mais si on parle aujourd'hui, peut-être que je se sera nous aussi, plus tard, on pourra nous amuser, danser, chanter, rigoler et s'embrasser. Se dire "je t'aime" en le pensant du fond du cœur. Alors là oui, aujourd'hui, on doit parler alors que les autres passent peut-être le meilleur jour de leur vie.

Je repose mon verre, vide, et le regarde, attendant une réponse à mes deux questions.

03/01/2015

Anaïs Young a écrit:: Je savourais le contact de ses mains sur mes hanches, et le remerciais intérieurement de cet aide précieux.
Et moi donc ! Je n'avais pas passé mes jours à me préparer en dansant avec un balais ou je-ne-sais-quoi-d'autre dans ma chambre, ou même à lire une multitude de livre au sujet de la danse pour être certaine de faire bonne figure ce soir. Etant donné qu'au final il ne devait normalement pas venir je n'avais pas cherché à reprendre la main. Je ne me souvenais plus de quand datait la derrière fois que j'avais fait un pas de danse. Peut-être un an, deux, trois ans ? Alors c'était pour vous dire, ça ne devait pas être fameux fameux moi non plus. Je priais pour que ce soit comme le vélo et que mon corps s'occuperait de faire ce qu'il fallait le moment venu.
Et lui, où était-il aller il y a quinze ans ? Avait-il déjà ce problème du toucher ? C'était probable, et en même temps je n'en avais aucune idée. Ce n'était sûrement pas dans la maison, un homme pareil on ne l'oubliait pas de si tôt, si je l'avais déjà vu je l'aurai reconnu en lui tombant dessus, un vague souvenir ou quelque chose. Le mystère restait entier, je lui poserai la question un jour, avec le nombre incalculable d'autres questions que j'avais encore en tête. Ma curiosité à son égard ne faiblirait jamais.

- Je ne m'en fais pas pour ça, on va se dérouiller un peu, ça ne nous fera pas de mal !

William cilla, dérouté. Il était à des lieux de cette salle, perdu en lui-même. Une myriade d'émotion se bousculait en lui, toutes plus indéchiffrables les unes que les autres. Il ne savait jamais à quoi s'attendre avec elle, elle le faisait chavirer, sortir de ses gonds, elle l'entrainait dans un monde qu'il ne croyait plus pouvoir connaître. Elle changeait tout, par sa présence fascinante. Il doutait que quelqu'un ressente quelque chose d'aussi fort pour une si belle étrangère. Car étrangère, elle le sera toujours. Une étrangère magnifique, aux yeux qui semblait-il, avaient le pouvoir déroutant de lire en lui comme dans un livre ouvert. Serait-il capable de soutenir son regard le temps d'un instant, elle qui n'avait même pas conscience de son charme ravageur ? Quelques fois, comme maintenant, elle était le prédateur et lui la proie. Il restait planté au milieu du chemin, fasciné, sous le charme d'une créature comme insaisissable. Par sa conduite, il lui donnait le pouvoir de le détruire comme de faire de lui l'homme le plus heureux du monde. Elle avait toutes les cartes en main; elle les avait toujours eu, à partir du moment où il avait posé les yeux sur elle. Etait-il fou de se donner ainsi à quelqu'un ? Oui, sûrement.

William, absent, n'avait pas écouté ce qu'elle venait de dire. Peu importait. Il s'échappa de l'étreinte d'Anaïs, en l'entrainant derrière lui. La musique retentissait depuis un moment déjà, quelques couples dansaient au centre de la pièce. D'autres ombres qui pouvaient le faire paniquer en un instant, mais dont la présence était éclipsée par la jeune fille. Il ne les voyait même pas, se frayant un chemin jusqu'au centre de la pièce. Il la lâcha, puis lui tendit la main sans un mot. Si elle savait !.. Oh, si elle savait comme il brûlait d'être avec elle, à chaque seconde, à chaque minute de sa vie !

Il la fixa dans les yeux, transmettant toute sa fièvre, sa fureur consumée, son désir de vivre pour elle, avec elle. Elle avait son destin entre les mains. Il n'appartenait qu'à elle de les expédier au paradis, ou en enfer. Peu importe, il s'en accommoderait toujours.

02/01/2015

Il m'entraîna à sa suite, dans la foule de particulier, pour arriver au centre, de la salle. Il me tendit sa main que j'attrapais aussitôt, je ne voulais plus me séparer de lui de la soirée, je désirais garder mes yeux dans les siens, sa main dans la mienne, rester contre lui éternellement... Lorsqu'une peur encore peu commune s'installa. J'avais, pour le moment, toujours réussi à rester dans l'ombre, loin des regards pour cacher les nombreuses marquent qui me parcouraient désormais le corps. Je ne m'y faisais pas, ma peau autrefois lisse et claire était devenue irrégulière, sèche, encore plus blanche que la normale à certains endroits et une immondice remplaçait désormais la peau de mon avant-bas. C'était moche, je haïssais cet homme, et si je trouvais ça moche, c'était sûrement le cas aussi pour William. Il n'était pas censé venir, donc les voir. En le trouvent ici je n'y avais absolument pas pensé, nous étions dans le noir, mais maintenant que nous étions sous des lumières, tout ce que je voulais c'était cacher, qu'il ne les voit pas. Et ça allait être assez difficile. Si j'avais pu rester ainsi, en face de lui, avec l'envie de plonger dans ses yeux... Si j'avais pu rester en face de lui sans avoir ces horribles traces sur mes membres ... Au lieu de ça, je passais mes mains derrières son cou, et posais ma tête contre lui, brusquement. Il fallait avouer ce que n'était pas désagréable non plus. Le cœur lourd, je fus rassurée de les savoir invisibles à ses yeux. Je ne voulais pas qu'il soit dégoûté comme ça me dégoûtait moi-même, qu'il m'éloigne de lui écoeuré par ma peau brûlée, je ne pouvais pas supporter. Et comme je n'avais pas d'autre alternative, je cachais du mieux que je pouvais.

21/06/2015

Aaron & Swan

Pourquoi décidait-il de si je devais rentrer ou non ? Je n'étais plus une gamine de quatre ans à qui on criait de rentrer car elle n'avait pas mis son écharpe ! Me voyait-il son comme une chose frêle à laquelle il faudrait prendre soin au risque qu'elle ne se casse ? Je n'étais ni frêle, ni fragile et encore moins petite. J'avais, la dernière fois, pris une bonne douche froide dans la mer, puis j'avais du retourner jusqu'au village à pied, avec des habits totalement trempés et collants de l'eau de mer. Ma peau me piquait, tout comme mes yeux. La neige c'était différent, elle était juste froide, ni collante ni irritante, et heureusement. M'enfin, la neige allait fondre, et ce n'était pas non plus des plus agréable, j'en avais plein les bottes, mes chaussettes étaient trempées, et même mon pull mouillé me signalait sur les flocons avaient été assez futés pour s'immiscer dans ma doudoune. J'abandonnais toute tentative de l'enlever, plus je bougeais plus je sentais la neige se trouvant dans ma capuche me tomber dans le pull. Je m'arrêtais donc en jurant tout bas que j'aurai préféré me retrouver sous les tropiques, avec une eau transparente et les cocotiers. Mais bon, on ne pouvait pas tout avoir, et qu'il neige pour noël alors que nous étions en réalité de 3 septembre était déjà fantastique.
Mais ça ne voulait pas dire que j'acceptais qu'il me traite comme une gamine, ça je n'étais pas d'accord. Il avait beau être mignon, il était collant là.

- J'ai déjà froid, Répétais-je, puis je te signale que je sais même pas où on est.

24/11/2015

Oui mais tu vas être malade... Elle ne comprend pas. Attraper froid dans le sens tomber malade, pas avoir froid, enfin !

Je tourne sur moi-même. Les arbres sont tous les même. Moi non plus je ne sais pas où nous sommes. Je me déplace pour me mettre contre le tronc d'un arbre. Ici il n'y a que très peu de neige, grâce à l'arbre qui empêche la neige de passer. Je m'appui contre l'arbre et réfléchis. Donc au bout du compte, nous sommes tout à fait perdu, c'est ça ? Génial. Je soupire. Moi qui m'amusait enfin, voilà que ma joie de tout à l'heure s'envole.

Je n'aime pas me retrouver en situation d'impuissance, sans pouvoir contrôler la situation. Et être perdu fait parti de ces choses là. Mais comme j'aime la neige et la forêt, ce n'est pas tout à fait horrible. Alors que si je m'étais retrouvé dans un labyrinthe, entouré de murs tout à fait semblables, j'aurai péter les plombs. Bon, même si là, les arbres se ressemblant tous, on pourrait dire que c'est comme les murs d'un labyrinthe. Enfin bref. On est perdu.

- Et heu... Tu n'as vraiment aucune idée de comment rentrer ?

Un ton inquiet était sorti de ma bouche. Je la regarde. J'espère qu'elle va répondre qu'elle sait où aller, que c'est simple, elle connaît par cœur. Ça à l'air d'être une fille tout à fait intelligente, elle devrait savoir. Mais je sais que non, sinon elle n'aurait pas dit "je sais même pas où on est".

Je replace correctement mon bonnet. Ses yeux sont rouges, ses joues tout autant, et ses cheveux dégoulinent légèrement. Mais elle est jolie quand même. Elle a un air qui me donne envi d'aller la serrer contre moi pour la réchauffer. Mais évidement, je n'en fais rien. Parfois, j'ai l'impression de vivre une guerre mondial intérieur sur ce que je dois faire ou non. C'est... particulier.

03/01/2015

Soit Anaïs ne savait pas danser, soit elle ne voulait pas danser, soit elle n'avait pas compris qu'ils étaient censés danser. En tout cas, au milieu de prendre normalement sa main, elle noua ses bras autour de son cou. William ne s'en plaignait pas, cependant ce n'était pas très pratique de danser dans cette position. Lui qui voulait lui faire plaisir... Qu'est-ce qui n'allait pas ? Alors qu'il allait demander, cherchant à accrocher son regard, elle se déroba à sa vue, nichant sa tête contre son torse. William, interloqué, s'efforça de reprendre contenance en la serrant à son tour contre lui, comme si c'était normal. Ils détonaient parmi les autres qui dansaient une espèce de valse, plus enlacés qu'autre chose.

Ce qui était bien avec William, c'était que les apparences, il s'en fichait éperdument. Ce qui l'intéressait, c'était de connaître la raison de son trouble, de sa gêne soudaine qui faisait qu'elle avait semblé soudain se recroqueviller dans sa coquille alors qu'à n'en pas douter, c'était bien elle la reine de cette soirée. Doucement, il dénoua de nouveau les bras d'Anaïs. Elle frissonna, et ce n'était pas de désir. Pourtant, elle était insensible au froid... Avait-elle peur de quelque chose ?

Il verrait plus tard ce qu'il en était. Une nouvelle danse commençait, il ne voulait pas briser complètement l'instant en si bonne compagnie. Tout aussi tendrement, il lia sa main droite aux petits doigts d'Anaïs, et l'invita à poser son autre main sur son épaule, tandis qu'il soudait la sienne à sa taille, sans cesser de la regarder dans les yeux. Les premières notes retentissaient, autour d'eux, certaines personnes avaient changé de partenaire. Il suffisait de se souvenir et de ne pas trop être décalé avec la musique. La mère de William, irlandaise, adorait danser, et avait exigé que ses fils s'y mettent aussi, lesquels avaient accédé à sa requête avec plus ou moins d'entrain...

Néanmoins, William constata avec un certain soulagement que ça lui revenait vite. Pour une fois, il bénit le fait que sa mère l'ait obligé à faire quelque chose dans sa vie, sans quoi il aurait été réduit à tourner en rond sans but sur la piste. Il n'avait pas lâché Anaïs des yeux, qui ne consentait, bizarrement, toujours pas à croiser son regard. Dommage, il lui aurait sourit. Il avait un bouton sur le nez, ou quoi ?

02/01/2015

J'aurai aimé rester dans son étreinte réconfortante et protectrice. Que l'on danse, ou pas, ce n'était pas important. Mais évidemment la musique cessa, et il écarta mes bras, et ses mains touchèrent la peau qui avait été à vif. Je grimaçais et détournais les yeux. Il l'avait forcement remarqué, cette chose plus rugueuse que d'habitude, il... Il... Enfin. Je tressaillais, et ne pus que baisser les yeux sur le magnifique carrelage de la maison. Sa main se superposa à la mienne, et ses doigts passèrent entre les miens, comme la danse le voulait, tandis que ma deuxième main se posa sur son épaule. La sienne se cala sur ma hanche, je fus heureuse d'avoir pris un vêtement avec plusieurs couches, ma gêne devait être palpable, même pour des particuliers se trouvant à cinq mètres de moi. Or, il était bien plus proche, mais il devait très bien comprendre pourquoi. Je faillis soupirer, mais ça aurait été déplacé et il pourrait mal le prendre, or ce n'était pas du tout sa présence qui gênait, à la limite c'était la mienne.
Il dansait très bien, l'avantage dans ces danses étaient que si la fille n'était pas douée, c'était l'homme qui menait le jeu, je n'avais qu'à me laisser aller, même si je refusais catégoriquement de le regarder. Si je trouvais de la pitié dans ses yeux ? De la compassion ? Je n'en voulais pas ! Je désirais juste revenir en arrière, et ne pas croiser la route de ce psychopathe à l'institut.
Et la danse continua, avec son rythme mélodieux qui me calma, et chassa certaines idées de ma tête. Mais pas toute. Et son regard qui ne me lâchait pas une seule seconde... Que pensait-il ? Je relevais furtivement les yeux, je n'y décelais rien de ce que à quoi je m'attendais. Non, ses yeux étaient restés les mêmes, toujours aussi beau. Peut-être n'avait-il pas fait attention, n'avait rien senti, rien vu. J'osais alors relever la tête totalement, il souriait, ça me fit chaud au cœur. Si j'avais de la chance il n'avait vraiment rien vu, dans le cas contraire... Il avait bien vu ma gêne et essayait de faire comme si ne rien n'était. Je secouais la tête, priais pour que ce soit la première option, et tentais alors d'oublier, pour me concentrer sur lui. Lui et seulement lui.

29/12/2014

Sean D. Bower a écrit:: Hope & Sean

J'arquais un sourcil à sa question. Si j'avais ... Honte ? Pourquoi Est-ce que j'aurai honte d'elle ? Parce qu'elle était maladroite ? Parce qu'elle venait de tomber devant tous les membres de la maison ? Je secouais lentement la tête de droite à gauche, un léger sourire aux lèvres. Alors comme ça je devrais avoir honte d'une si belle demoiselle qui n'avait juste pas l'habitude d'avoir de tels talons ? Ce serait bien ridicule. Puis vue comment la soirée avait déjà bien commencé, j'imaginais très bien qu'elle ne serait pas la seule à tomber. Même si Miss Tit avait du refuser l'alcool, ça m'étonnerait que les plus âgés se soient gênés pour aller chercher quelques bouteilles au village. Oh non, elle serait pas la seule à tomber, mais elle, au moins, serait tombée par maladresse et non par ivresse.
Je réprimais un nouveau frisson lorsqu'un vent frais vint m'érafler ma peau. La sortie en pleine nuit, dans la neige n'était pas prévue, je n'avais donc pris rien de plus chaud que ma veste que portait Hope. Même le moins galant des hommes auraient tout de même donné son manteau à une dame, c'était la base de la politesse, que je ne comptais sûrement pas mettre de côté avec Hope alors qu'en temps normal... Enfin disons qu'en temps normal, une fille qui serait partie de la sorte je ne l'aurai pas suivie, me disant que ça passerait et qu'elle reviendrait. Mais elle, c'était différent, je n'avais même pas réfléchi.

- Je n'aurai jamais honte de toi. Que j'accompagnais d'un baiser dans le cou, puisqu'elle était dos à moi.

J'observai la neige tomber tandis que Sean m'avouait sa réponse. Il m'embrassa dans le cou et mon corps fut parcouru d'un frisson de plaisir -et peut-être de froid également. Je souris, presque convaincue que ce qu'il s'était passé n'était pas grave. Après tout, n'importe qui aurait pu tomber, ce soir, comme le disait Sean. Et le plus important, c'était qu'il n'avait pas honte de moi. Et qu'il n'aurait jamais honte. J'imaginais que c'était une preuve d'amour, d'un côté.
Je me retournai vers lui, et malgré mes talons, j'étais toujours plus petite que lui. Mon visage se rapprocha du sien et je l'embrassai, en guise de remerciement. S'il ne faisait pas si froid, cette scène aurait très bien pu être celle d'un film. Mais quand je posai ma main sur sa joue, je me stoppai. Sean était complètement congelé. Bien sûr, j'avais sa veste.

- T'es gelé ! m'exclamai-je.

Et en reculant, je me rendis compte de ses lèvres qui devenaient bleues. J'ôtai sa veste et la lui rendis.

- On rentre avant que tu attrapes la mort, dis-je en l'attrapant par la main.

J'étais prête à affronter le regard des autres particuliers se trouvant dans la salle. Peut-être même leurs rires. A présent, je m'en fichais, je les ignorerais comme je sais si bien le faire et je resterais avec Sean, qui, lui, j'en suis sûre, ne rira pas de ma chute.

21/06/2015

Aaron & Swan

- Si. Faudrait retrouver les branches que j'ai faites pousser.

C'était la seule solution que je voyais. La neige qui tombait toujours avait déjà recouvert ses traces, et les miennes ne risquaient pas de s'y trouver, puisque nous n'avions pas pris le même chemin. De plus que dans les arbres, être à le recherche d'empreintes n'était pas forcement la meilleure des solutions étant donné que c'était glissant, que j'étais frigorifiée, et qu'il ne fallait pas regarder en bas. Mais après s'il fallait le faire pour que nous rentrions, oui, je grimperai. La question était de s'y retrouver au bout du compte et de ne pas chuter d'encore plus haut que tout à l'heure. S'il ne m'avait pas suivie dans les arbres avant, ça m'étonnerait qu'il le fasse maintenant, ça voudrait dire que je devrais diriger mes pas, et les siens en était bien haut. Et s'i y avait du vent et que je tombais ? Si je dérapais et que je me cassais la nuque ou la colonne vertébrale en bas ..? Autant ne pas y penser, ces peurs feront en sorte que je n'y aille pas, or je n'avais pas tellement le choix, à moins qu'il trouve une autre idée. Or, j'étais assez septique sur ce propos.
Je levais les yeux au ciel, la longue branche était toujours là, au moins j'avais mon point de départ, je trouverai bien les autres.

- Je vais essayer de te guider, mais donne ton bonnet, si tu ne m'entends pas tu le cherches, il devrait bien se voir dans la neige et les branches.

23/05/2015

Alex et Enora.

Je ne sais pas ce qu'on pourrait faire. Danser ? Non, pas pratique quand on doit s'expliquer. Allez s'asseoir ? Non plus,on devrait se casser la voix pour s'entendre. Je ne vois plus qu'une dernière solution, où l'on serait tranquille. J'ai repéré il y a quelques semaines une petite porte dans le fond de la salle qui donne dehors, sur la forêt. Il y a des marches abritées par une marquise où l'on pourrait parler. J'y vais de temps en temps quand j'en ai assez de connaître les états d'âmes des particuliers, il n'y a jamais personne.
Avant que je puisse répondre à sa première question, une autre arrive.
Ce qui peut m'arriver de mieux dans la vie. Elle n'a pas compris le sens de ma phrase.

- Oui, avant je parlais à personne ici et quand je t'ai rencontré ça a fait un genre de déclic en moi, je me suis ouvert. Et puis, je sais pas comment l'expliquer mais t'as changé un truc en moi, je sais pas quoi mais t'as changé quelque chose, expliquais-je. Bon j'avoue que sans la baffe ça serait mieux mais je l'ai méritée, souriais-je.

J'espère qu'elle comprendra ce que je veux dire. Qu'elle voit qu'en ce moment je déteste les regards que lui lancent le groupe de jeunes de tout à l'heure. Que quand je l'ai revue mon cœur a fait un bond dans ma cage thoracique. Que je m'excuse sincèrement, que tout ce que je viens de dire je le pense réellement.
Moi qui pensais passer Noël sans personne pour me tenir compagnie, je suis ravi d'être tombé sur Enora même si ma joue me lance encore. Je bois une gorgée puis repose mon verre et me recoiffe en ébouriffant mes cheveux puis sourit timidement.

- Suis-moi, je sais où on peut aller.

J'ai envie de prendre sa main pour la guider jusqu'au fond de la salle mais je ne sais pas si elle apprécierait. Normalement, je suis plus spontané mais quand je suis face à elle j'ai tout le temps peur de mal faire, de me ridiculiser, de dire quelque chose de travers et qu'elle reparte comme elle est venue : avec une baffe.
Oh et puis zut, il faut que j'arrête de me soucier de ce qu'elle va penser ou faire ! J'attrape doucement sa main, comme si j'avais peur de la toucher alors que rien ne me fait plus plaisir que quand nos peaux sont en contact.

03/01/2015

William n'avait jamais aimé danser. Ou plutôt, du haut de ses quatorze ans, il n'avait jamais vraiment apprécié l'instant comme il le faisait maintenant - comme il voulait qu'ils l'apprécient tous deux. Avant, il voyait ça comme une contrainte, mais Elle devait s'efforcer d'être heureuse, lui y arrivait bien, alors pourquoi avait-elle tant de mal à se détendre ? Il y eut un moment où, perdu dans ses pensées, il décrocha de la musique, l'esprit ailleurs, sa bonne humeur tempérer par la nervosité d'Anaïs, dont il n'avait toujours pas localisé l'origine. Il laissait son corps les mener, automatisme de ce qu'il avait appris il y a longtemps. Oh, et puis à quoi bon la danse ? Cela faisait quelques longues minutes qu'ils virevoltaient comme les autres au rythme de la valse, et si Anaïs ne profitait pas de l'instant, alors ça ne servait à rien de produire des efforts vains.

William revint sur terre, et cessa de se poser des questions. Alors que les dernières notes résonnaient, il se pencha et l'embrassa. Avec douceur, juste pour lui signifier que lui, il serait toujours là pour elle. Il la fixa un instant, après s'être séparé d'elle de quelques centimètres.

"C'est ta soirée. Profite."

02/01/2015

Toute la musique fut un long cheminement de questions que je n'arrivais pas à éloigner malgré tous mes efforts. Je savais ne pas y penser un moment, puis tout recommençait sans que je ne sache les arrêter. C'était peine perdue, et plus les mouvements s'enchaînaient, plus je me rendaient compte que, au final, il n'aurait pas dû venir. Il ne voyait sûrement pas un visage respirant la joie de vivre, et je doutais qu'il soit heureux de m'avoir comme cavalière en ce moment. Il devait regretter d'être venu, je le comprenais, et je m'en voulais. Comme je me serais giflée pour me réveiller et me plonger totalement dans le bonheur d'être avec lui. Mais je n'y arrivais pas, c'était plus fort que moi. Sa main était proche de mes poignets, un peu avant la peau brûlée, et je refusais qu'il y touche. Si en l'effleurant il reculait totalement sa main, par honte ou horreur ? Et si ça le rebutait de me toucher maintenant ?
Il m'embrassa, je ne m'y attendais pas, mais vraiment pas, je mis même un moment pour m'extraire de ce trop pleins de questions pour cette fois profiter pleinement de son geste. C'était doux, rassurant, j'aimais tellement ça... Puis il se releva un peu, son souffle tiède me caressait la peau, au moins il ne regardait pas mes bras. Avantage mon visage avait été très peu touché, ou vite guéri, j'étais au moins certaine qu'il ne serait pas contre me toucher le visage.
J'esquissais un sourire, baissais mes yeux bleus, puis les relevais vers lui. J'aimerai en profiter, oui, et oublier, au passage.

- Oui..

Oublier c'était impossible. Elles étaient là, point barre, mais rien ne m'empêchait justement d'être heureuse. Je pourrais me poser ces questions plus tard, faire comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes, comme avant. C'était possible.
Je souriais réellement, avec l'envie de le remercier une nouvelle fois. Je resserrais ma main dans la sienne puis lui montrait que s'il voulait danser, puisque qu'une nouvelle musique avait commencé, j'étais prête, et avec lui.

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