Oliver Collins ~ La parole est d'or, mais le silence est d'argent.

MENTALITÉ

Décris-nous ton caractère en dix lignes minimum.
Oliver, pourquoi est-tu si fier de ta personne ? Si arrogant ?
Tout ton être est rempli de l'estime que tu a de toi-même et de la satisfaction de voir les autres traîner à tes pieds.. Trait commun avec ta jumelle, tu reste parfaitement maître de toi-même, en toute circonstance, malgré ta panique intérieure perpétuelle.  Derrière ton masque d’orgueil, tu ne laisse personne s'approcher de toi... mais est-ce de la fierté ? Ou bien est-ce de la peur ?
Dès qu'un autre croise ton regard, ton visage reste impassible mais tout en toi hurle, tu ne supporte pas que d'autre te croise, te parle, t'apprécie. Tu prefere rester seul dans ton coin pour te protéger des maux qu'ils pourraient te faire, mais peut être qu'une once de chaleur reste dans ton cœur de métal ?

BIOGRAPHIE

Un jeune garçon 13 ans à peine couvait du regard une blondinette assise dans les champs, une couronne de fleurs sur la tête. Le gamin était la copie conforme de la gamine, mais contrairement à elle, il ne gambadait pas dans les champs. Au contraire, il se coulait d'ombre en ombre en la suivant. L'obscurité pour lui, la lumière pour elle.
Est-ce qu'il y aurait un peu d'armetume dans cette phrase ? Même pas vrai: Le gamin s'en fichait comme de sa première pépite.  Il avait l'habitude de connaitre l'opposé de ce que sa soeur aimait. Les animaux chéris de sa soeur ? Il les aimait en statue.  La nature? Il l'aime figée pour l'éternité...  La vie pour elle, la mort pour lui.
Le blond promena ses mains sur les fleurs les plus proches de lui, il se crispa en les sentant durcir sous ses doigts.  La jeune fille, une bande d'oiseau perchée dans ses cheveux d'or, se tourna vers lui.
"Oliver ? Que fais-tu ?"
"Rien Lily, rentrons à la maison"
Le champ de fleur se couvait petit à petit de rouille.
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"Lily! Lily! Attends-moi ! Maman t'a interdit de me laisse seul! Nous devons faire les courses ensemble!".
La jeune fille de 15 ans, bien entendu, ne l'écouta pas de cette oreille et le laissa seul dans une allée sombre, les mains crispées sur un sac en aluminun.
Le jeune garçon serra les dents et décida de continuer de faire les courses seul, vu que son idiote de jumelle avait décidé de se faire la malle.
Fouinant dans les étals, le garçonnet regarda dans un oeil noir les soldats passer en courant. Il attrapa des bouts des doigts une pomme, et il se rendit compte en la soulevant la pomme que cette dernière était bien trop lourde pour une simple pomme. Il n'avait même pas besoin de la regarder pour savoir qu'il allait tirer une pomme d'or de l'étal.
Oliver lâcha le fruit, et s'éloigna en courant de l'étal, mais il savait déjà qu'il était déjà trop tard. On avait vu ce que ses mains savaient faire... comme dans le passé.

Refusant de repenser aux sombres histoires de son passé et ce qu'ils lui avaient fait, ces porcs avides, l'adolescent aux mains d'or courut jusqu'à la petite maison qu'il habitait avec sa famille.
Balançant son sac dans l'entrée, Oliver se composa un sourire pour demander où était sa soeur. Ses parents lui indiquèrent le salon, un air choqué sur le visage. Il la découvrit assise sur le fauteuil, d'un simple coup d'oeil il comprit le secret de sa soeur... et qu'elle aussi, elle avait compris.
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Les jumeaux entrèrent dans une grotte, sa soeur paraissait méfiante. Lui, il s'en fichait. N'importe quel monde était mieux que ce monde qui crachait des bombes à longueur de journée et où les Hommes souhaitaient lui couper les mains. La gardant dans son champ de vision, protecteur, les deux jeunes de 19ans se retrouvèrent perdus dans un paysage. Il sentait le vieux, comme les photos de famille de ses parents. Mais il s'y sentait bien, se sentait chez soi dans cette étrange ville si semblable au sien, mais si différente à la fois.