Promenons-nous dans les bois pendant que le loup n'y est pas...

03/01/2015

William fronça les sourcils. Elle n'a pas répondu à sa question, l'a éludé bizarrement. Quoi, elle croit qu'il va se servir de ce qu'il sait pour la battre ? Ce n'est pas faux, mais ça leur serait profitable à tous les deux de s'entrainer. Les bras et le visage douloureux, William se redressa jusqu'à s'asseoir dans la neige qui mouillait à présent se vêtements. La tempête avait disparu en un claquement de doigt, c'était déroutant de voir une clairière enneigée et quelques mètres plus loin, l'herbe verdoyante et les arbres en parfaite santé. Elle avait un réel contrôle sur ses pouvoirs, elle ne devait pas être si jeune que ça. Il se frotta machinalement les bras. Il aurait peut-être des engelures, mais en attendant réfléchissait à ce qu'elle pouvait faire pour s'entrainer avec un tel don.

Elle le sortit de ses pensées en tapant sur le sol. Aussitôt, des cristaux se dessinèrent et coururent sur la neige. William savait ce que ça signifiait : elle venait de la transformer en glace, comme ça, tout à coup.

Évidement, elle s'attendait à ce qu'il la rejoigne. A présent, la surface lisse comme un miroir faisait plusieurs mètres carrés.

Méfiant, il ne bougea pas, se contentant de toiser cette fichue glace qui n'en finissait pas de grandir.

02/01/2015

Je regardais le jeune homme. Il ne bougeait pas. J'etais persuadée que il n'y avait pas deux minutes, la soif de gagner rongeait ses yeux. Je le dévisageais. Je m'avancais en glissant vers lui puis je m'assois. Que faire quand quelqu'un a froid et que vous, vous êtes protégé? J'enlevais ma veste, de printemps pour la neige certe mais c'etait déjà ça. Je ne savais pas comme il le prendrait. Mais je la posais sur ses épaules. Il peut ne pas la prendre, même si j?aimerais. Je n'aimais pas le voir, rouge, glacé jusqu'aux os. De plus être assis dans la neige n'arrangerait rien. Je regardais de droite a gauche avant de revoir le rondin. Il était certe sous la neige mais. J'enlevais la neige du tronc, je ne pouvais pas le secher.
Ça c'etait pour quelqu'un qui maitrise le chaud et non le froid...

Tu veux t'asseoir sur autre chose que de la neige?

Loin de ce que vous pouvez croire je ne le regardais pas avec pitié. De un, je savais qu'il le prendrait mal et de deux, je n'ai pas pitié. J?ai été plus forte point.

03/01/2015

William se leva avant qu'elle ait eu le temps de faire ce qu'elle projetait de faire. Pour lui, il n'avait pas perdu la partie, alors pourquoi se comportait-elle comme ça ? Il ne voulait pas de son aide, même si c'était complètement stupide de sa part.

"Non merci, fit-il avant d'épousseter son tee-shirt dans un sale état. Laisse tomber les formules de politesse, je vais bien."

Et c'était vrai. Ok, il avait l'air aussi dépareillé que s'il était passer sous une moto neige, mais il se mettait souvent dans cet état tout seul. Il sècherait en bougeant, un point c'est tout. Par contre, elle ne lui avait toujours pas révéler le pourquoi du comment à propos de cette glace qui s'étendait par terre. Et, personnellement, il ne s'aventurerait pas là-dessus même en sachant que dessous il n'y avait que de l'herbe gelée.

"On recommence ?"

02/01/2015

Je me doutais un peu de sa réaction mais bon. Au moins on ne pourrait pas me reprocher de vouloir l'aider. Je haussais des épaules et lançais ma veste que le rondin. Il avait vraiment envie d'attraper la crève ce mec! Tient... D'ailleurs quelque chose de idiot. Je ne connais même pas son nom. On s'entraîne depuis au moins une heure et rien. Il ne m´a rien dit sur son nom. Mais bon, ćzst pas le bon moment. Il semblait décidé, il ne voulait pas combatte sur mon élément. C'est un trop gris avantage pour moi, il doit avoir peur.

Va y commence. Tu as vus ce dont j'étais capable. A ton tour de mon montrer.

Mes yeux aussi glacial que ce qui nous entourait fixait l'homme sans nom. Il avait de la neige un peu partout malgré sa tentative pour l'enlever... Jee retins de rire devant son était. Gelé, voir frigorifié, plein de neige et même avec tous ça un vouloir farouche de gagner dansait des ses yeux...

03/01/2015

William pencha la tête sur le coté. Il ne s'attendait pas à ça. D'accord, elle avait gagné la première manche, et elle était invariablement très puissante. Mais son don à lui de manière offensive ne marchait pas de la même façon. Il pouvait servir de diversion, et encore. Ce que le jeune homme voulait, c'était qu'elle remette ça et qu'il trouve un moyen de parvenir à la vaincre si possible sans son don. Si c'était nécessaire de se téléporter, hé bien il le ferait, cette fois. Par contre au corps à corps, elle n'avait aucune chance, même avec sa maitrise de sa glace. Et elle n'avait pas vraiment l'air de s'en rendre compte.

"Si tu veux. Mais ce serait plus équitable si tu te défendais. Avec ça," précisa-t-il en montrant l'univers enneigé.

02/01/2015

Je le dévisageais sans vraiment comprendre ce qu'il voulait le dire. C'était avec ma glace que je me défendais et je ne vois pas pourquoi je ne le referais pas... Je secouais la tête d'un simple signe affirmatif pour je levais les yeux vers le ciel. Puis je me préparais...

Il voulait me surprendre, sinon il ne le dirait pas ça. Il a quelque chose derrière la tête. Quelque chose sont j'ignore totalement le sens...

03/01/2015

    William cligna les yeux. Si elle le sous-estimait, c'était un bon point pour lui. Mais il ne cherchait pas à la blesser, ni à l'éliminer une fois pour toute, loin de là. Tout en la regardant dans les yeux, il lui sourit, d'un sourire plutôt carnassier qu'autre chose, n'allez pas imaginer n'importe quoi. Elle avait joué avec lui, à lui de mener la danse.
    L'instant d'après, il avait disparu. Il se matérialisa aux cotés de le jeune fille qui le cherchait du regard.

    "Bouh."

   Il se baissa, lui faucha les jambes, et se dématérialisa.

    Trois secondes plus tard, elle était par terre, et lui debout au même endroit, comme s'il n'avait jamais bougé.

02/01/2015

Je le vis se dématerialiser subitement. Mais je m'en doutais un peu, beaucoup. C'était une de seul façon dont il pouvait se défendre. Je me mis a le chercher. Je savais s'il y avait un piège. Je le vis arriver mais pas assez rapide. Il me faucha les jambes en faisant un "bouh" malgré tout mon cœur fit un bon de deux mètres dans ma poitrine, je criais et pris juste le temps d'invoquer un nuage de neige. La tête la première, j'entrais dedans. Je sortais ma tête en toussant de la neige. Je le relevais en le fixant. Il était la comme si il n'avait rien fait... Je plissais mes yeux. Je savais qu'il ne laisserait pas son score avec un nombre égal a zéro mais je n'avais pas dit mon dernier mot. Je me relevais et jettais un jet de neige. Cependant pour moi, il sera assez intelligent et rapide pour refaire son tour de passe passe de ce fait de ma deuxième main. -eh bien oui j'en ai deux- je tournais doucement sur moi même prête a lancer de la glace.

03/01/2015

Trop facile.

Apparaitre. Frapper. Disparaitre.

Et le plus important, et peut-être le plus difficile : toujours rester imprévisible.

La plupart du temps, il se contentait de mimer les coups, et de disparaitre, sans aller plus vite que la musique, puisque c'était inutile. Par contre, si la glace venait à s'approcher un peu trop près, il n'hésitait pas à la faire tomber sans aucun regret. Il ne fallait pas pousser, non plus.

Il fallait anticiper les mouvements de son ennemi, parce que durant les centième de seconde que durait la téléportation moyenne, William était totalement aveugle. C'était dangereux, comme approche du combat : il suffisait qu'une arme ait bougé durant ce temps pour qu'il se matérialise par erreur dessus et meurt. Il n'osait même pas imaginé ce qui arriverait s'il se téléportait dans un mur ou autre chose... Il mourrait sans doute de la même façon. Charmant.

Malgré cela, il avait continué à s'entrainer. Ou plutôt, on l'avait tiré du lit pour le rouer plus ou moins de coups. Les militaires avaient un mode de vie très strict, et les réprimandes étaient sévères lorsqu'on désobéissait. N'allez pas vous imaginer des châtiments publics ou physiques, non, rien à voir avec cela, mais il y avait d'autres moyens de faire passer le gout de la désobéissance. Cela permettait de conserver l'ordre et la cohésion au sein du groupe, qui l'avait traité comme un fils.

Avant qu'ils ne meurent.

Alors la magicienne qu'il avait devant lui parviendrait surement un jour à le toucher, mais ce n'était pas demain la veille. Il avait eu quatre ans pour s'entrainer.

Il admirait le self-control de la jeune fille : elle ne râlait pas, ne pleurait pas à chaque fois qu'elle touchait terre. Non, elle se contentait de se relever, le visage impassible, et de se remettre en "position".

Soit elle avait une bonne dose de fierté, soit elle était diablement téméraire.

Pour finir, William réapparut dans un arbre, adossé au tronc sur une branche basse.

"Alors, tes impressions ?"

02/01/2015

Ici là, partout autour de moi. Il était là, sans être là. C'etait... Époustouflant... Alors que je lançais des attaques des qu'il apparaissait. Lui était déjà derrière moi à me faire tomber. On dirait une cruche qui ne savait pas tenir sur ses deux jambes... Peu a peu, je commençais à fatiguer. Mes gestes devenaient plus lents et mon souffle plus rapide, mes attaques étaient moins précises, voir pas du tout. Je ne pensais pas qu'il pouvait jouer autant avec les autres que avec son don. Je ne pensais pas un jour me faire battre pas la "teleportation". Mais je devais le dire. Car je n'etais pas vraiment forte ni susceptible. Enfin si, mais pas trop trop. J'etais comme une enfant qui pardonnait peu de temps après.
Mais bon, je devais l'avouer ce garçon était très très fort. Le pire c'était que a chaque fois il ne me faisait que tomber. Et beaucoup de fois, il faisait semblant de m'attaquer et de peur je lançais de la neige ce qui m'épuisait de plus en plus.
À force j'avais aussi terriblement le tournie. Je ne savais plus ou poser mes pieds, je ne savais plus ou mener de la tête. Mes yeux clairs scrutaient sans cesse les alentours sans succès.
Le Jeune homme devait voyage d'un côté à l'autre en mois de une seconde et demi. Or mes yeux n'etaient pas habitués à autant de mouvement en aussi peu de temps. Alors à des moments je tombais sans même le voir. Surtout à la fin ou la fatigue faisait trembler mes muscles, non entraînés.
C'est vrai que je n'avais pas l'habitude de perfectionner mon don, je m'amusais juste à faire des sculptures ect... Mais lui, m'avait fait découvrir quelque chose de bien plus amusant: le combat.
Je pouvais faire ce que je voulais -sans tuer. Bien évidement- mais en même temps je me sentais libre.
D'un coup les attaques s'arrêtèrent. Qu'allait t-il faire?! Me demandais je épuisée mais je le vis apparaître parfaitement calme. Comme si il venait de marcher pendant des heures et qu'il ne ressentait pas la fatigue. Je le regardais avant de me retourner en titubant vers le tronc d'arbre. A bout de souffle je le regardais en souriant.

Bien plus fort que ce que je croyais. J'attendais que tu te dévoiles réellement...

Je pris une grande inspiration. Et mettais mes cheveux en arrières. Je m'approchais de lui et lui tendait le main.

1,1 c'est bon? Ou tu veux m'achever?

Je souriais toujours.

03/01/2015

William voyait bien qu'il l'avait épuisé. Lui-même était plus éveillé que jamais, près à soulever des montagnes : son don lui permettait de voyager et de se défouler d'une manière qui ne blessait personne, y compris lui. Il pouvait aller vite, bien plus vite, très très vite. il testait souvent ses limites, pour se rappeler qu'on ne pouvait pas faire n'importe quoi avec le point de non-retour. Mais il était si souvent d'humeur téméraire qu'il oubliait vite ce paramètre. Son corps s'en chargeait pour lui.

Il était échauffé, maintenant, près à passer aux choses sérieuses, tout de suite !

Seulement, la fille ne pouvait plus donner le change, et c'était compréhensible : elle en avait fait déjà plus qu'assez pour quelqu'un qui ne s'était jamais entrainé de cette façon.

William secoua la tête.

"Non, tu n'es plus en état."

Ce n'était pas méchant, ni mesquin, c'était une simple constatation. Par contre, son don à lui le démangeait d'une façon qu'il ne pourrait pas combattre très longtemps : l'adrénaline diffusait une forme d'euphorie dévastatrice, mêlée à l'envie irrépressible de dépasser ses limites.

02/01/2015

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[font=Georgia]Un petit sourire timide de diffusa sur mes lèvres. Je le regardais de haut en bas. D'où tirait-il autant d'énergie. C'était presque étrange que en un seul homme il y ait tant d'énergie. Mais je sais que nous somme différent. Je sais que notre destin n'est pas le même que nos parents ou le reste de notre famille. Tout ça je le sais. Ce n'est pas le fait d'être une "différend" qui me gêne. Mais plutôt le fait des sentir mise de côté. Les hommes "normaux" nous ont mis de côté car ils avaient peur. Et quant ils ont peur de leur propre destruction ils préfèrent chasser que garder et vivre avec. Se sont bien les humains normaux ça... Je me mis a côté du garçon. Je ne savais pas quoi faire pour lui faire passer cette énergie. Et même si une envie me turlupinait je n'osais pas. Mais bon... Qui ne tente rien n'a rien... Contre toute attente je pris sa main comme si ne rien n'était. Je ne voulais pas qu'il le prenne mal. Je ne voulais pas qu'il me crache dessus. Peut-être qu'il me giflerait puis partirait en courant. Peut-être le laisserait-il ici perdu. Car non, je ne sais pas ou nous sommes. Il m'a amené ici et ne m'a rien dit d'autre.
Je trouvais sa main assez rugueuse: celle d'un soldat. Mais tout de même. Pour moi elle était douce...

03/01/2015

William se téléporta.

Ce n'était pas qu'il n'appréciait pas la compagnie de cette drôle de fille, ni qu'il ne l'aimait pas, c'était juste qu'elle l'avait... Surpris. Et rendu méfiant, aussi. ça avait été un réflexe naturel et une position censé : cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas eu de liens avec quelqu'un qu'il ne savait plus trop comment ça marchait. Et c'est bien connu, l'inconnu fait parfois peur.

Il ne s'enfuit pas, ne se téléporta pas au bout de la planète. William n'était pas du genre à reculer, il exprimait la plupart du temps haut et fort ses impressions. Mais là, ce n'était pas le bon moment du tout pour faire ce qu'elle avait tenté de faire, ni le bon contexte. Ils étaient quelque chose comme partenaires d'entrainement, c'était très clair dans son esprit. Pas plus, pas moins. Est-ce qu'il avait fait quelque chose qui laissait penser autre chose ? Non, pourtant, il avait beau y penser, il s'était comporté comme d'habitude.

William se rematérialisa à un ou deux mètres de l'arbre, les bras croisés, le regard droit.

"Ne recommence pas ça," prévint-il.

Bon, puisqu'il lui interdisait quelque chose, il devait offrir quelque chose en retour. ça tombe bien, il en avait envie.

"Regarde."

Il s'approcha d'un ou deux pas, décroisa les bras et ferma les yeux.

Il fallait se concentrer. Il attira à lui le monde de couleurs éparses qu'il était le seul à connaitre, s'enroula dedans jusqu'à en faire parti... Et se téléporta.

Une fois. Deux fois. Trois fois.

Vite. Plus vite.

Il accéléra la cadence, ses sourcils se froncèrent sous l'effort. Le monde se mit à tourner, changeant à une cadence de plus en plus élevée, de plus en plus rapide, jusqu'à devenir à moitié flou. ça y était.

Il rouvrit les yeux. Son corps se téléportait et se matérialisait au même endroit à une telle vitesse qu'il en paraissait transparent. S'il continuait comme ça, s'il parvenait à se surpasser, il pourrait peut-être devenir invisible pour une fraction de secondes, mais il n'en était pas encore là.

William tendit la main devant lui, vers la jeune fille, en la regardant droit dans les yeux.

Son regard disait "ne me touche pas, c'est dangereux", mais aussi "tu peux approcher ta main si tu veux".

Pitié, faites qu'elle comprenne.

02/01/2015

Sa réaction ne me surprise pas mais me blessa, profondément. Plus que je le laissais paraître.
Je le regardais, de a côté de moi, il était passé à en face de moi. Pendant cette fraction de seconde j'avais essayé en vain de retenir sa main ,qui, elle était partir comme si la mienne n'était pas là. Mais qu'avais je fait pour ne plus avoir aucun lien avec personne? J'avais l'impression d'être seule au monde. Peut-être que je faisais des sculptures pour me paraître moins... Seule. Mais au fond de moi je l'etais. J'etais seule depuis déjà un petit bout de temps, et ce garçon est un des premiers- même si son caractère est peu... Enfin voilà- c'était le premier a me sortir de ma Solitude. Alors oui, j'ai éprouvé le besoin de prendre sa main. De sentir un contact humain après de tant de temps, j'en avais besoin et je l'ai apprécié, oui, j'ai aimé.
Pour la premier fois son ton sec me blessa, j'avais l'impression qu'il parlait a une gamine. Comme si il disait: "Ne touche pas au feu! Ça brûle!" Merci je pensais être plus âgée que lui et de pense pouvoir être une adulte. Dans mes yeux brillaient la colère. Celle de ne pas m'affronter. Il s'avait me combatte en face à face avec son pouvoir mais pas mes sentiments. Je ne savais pas si je le prendrais pour un ami ou plus. Mon cœur me le dira. Il s'approchait de moi, a t'il changé d'avi? A paramant non. Il fit quelque chose qui j'imaginais à peine possible, les images et des actions se déroulaient beaucoup trop vite pour mes yeux. Mais au bout d'un moment je le vis. Pas nettement, c'était ce qu'il voulait. Il voulait être invisible, du moins il me semble...
J'allais m'approcher sous son regard, mais quelque chose m'en empêcha. Je croisais mes bras et pris un regard dur.

Si tu veux le faire croire que t'as nature est d'être dangereux, je n'y crois pas un mot!

Mon ton était sec. Mais son regard qui disait toute les règles a suivres...

Si je peux approcher ta main, j'ai le droit de te toucher. Depuis quand n'as tu pas eu un contact humain ? Trop longtemps pour moi! Ce monde est fade! Mon vrai monde me manque! Si ma soeur n'était pas allé tout balancer je serais heureuse! Je serais avec ma famille! Alors oui on a tous eu une vie difficile mais c'est le prix pour avoir ce don ! Les humains sont débiles de ne jeter comme ça comme des ordures et vois-tu j'en aie marre. Alors prouve moi qui tu es plus intelligent que eux et ne me mets pas la poubelle..

Mon timbre de voix baissait puis se finit en un Je t'en supplie..
Je ne voulais pas pleurer. Pas devant lui et aucune larme de vint se glisser dans mes yeux. Je ne connais pas sa réaction. Mais pitié faites qu'il soit différent...

03/01/2015

Bon, cela n'avait pas eu l'effet escompté. En même temps, elle n'était pas lui, qui serait littéralement fasciné si on lui montrait une nouvelle facette de son pouvoir, quel qu'il soit. Il était curieux pour certaines choses, et se fichait complètement de certaines autres. Les sentiments, c'était trop à réfléchir et il y avait longtemps qu'il n'y avait plus fait attention. Mais elle, elle lui parlait de ses impressions, elle lui ouvrait son cœur alors qu'il ne lui avait rien demandé. Sérieusement ? A sa place, William n'aurait jamais pris ce risque. Devait-il en être touché, ou alors désespéré par ce geste qui demandait peu de jugeote mais beaucoup de courage ?

Il ne savait pas. Et ça l'emmerdait profondément, toute cette histoire.

Déjà, il arrêta son manège, parce qu'à essayer de comprendre des paroles quand on n'est qu'à moitié là, il allait avoir la nausée et aucune réponse.

Pour toute réponse, William passa la main dans ses cheveux, sans même essayer de cacher que tout ce discours l'ennuyait - il n'avait pas eu le temps de tout entendre, mais en avait saisi l'essentiel. Il avait sans doute ressenti la situation qu'elle décrivait un jour, mais c'était loin et il ne s'en souvenait pas précisément. Et à vrai dire, cela ne l'intéressait pas plus que ça.

"On a tous des histoires différentes et en général pas très joyeuses. Je te propose de t'entrainer avec moi, c'est tout. C'est si difficile de comprendre ça sans tout mélanger ?"

Waouh, trois phrases, il avait pulvérisé son cotât habituel. En même temps, ce n'était pas lui qui cherchait des problèmes là où il n'y en avait pas. Il croisa les bras, ne trouvant rien de mieux à faire en attendant la réaction de son interlocutrice.

02/01/2015

Alors tu es aussi idiot que les autres.

Dis je en grinçant des dents. Mes pas formèrent des flaques de givre intense. J'avais l'impression d'avoir les oreilles bouchées pas ce qu'il venait de me dire.
Je tournais le dos et m'assis sur le rondin a terre. Pas forcément loin de lui mais je m'en foutais. Il pouvait être la ou pas. Il m'avait mis dans une autre classe, il m'avait mise a part comme toujours. Des lames arrivèrent presque mais je les ravalèrent. Ne plus montrer des faibles, et être forte. Un nouveau sloguant, c'est bien non? Putain... Comme une conne je pensais avoir un ami et bien non. En fait c'est juste un connard qui sait a peine ce que le Mot "joie" ou "amitié" veut dire. Je me relevais, une boule de glace a la Main. Je ne voulais pas lui lancer, loin de la. Je le fixais.

Tu peux te volatiliser comme par magie, tu peux être rapide et intelligent. Tu peux faire beaucoup de chose. Mais tu ne pourrais pas supprimer ce que je ressens.

Je fis une pause. J'attendais pas rellement une réaction mais bon.

Tu te fou de tout. Je pensais que tu avais une once de bonheur en toi. Mais en faites, tu es comme tous le monde. Toi tu l'es! Tu ne t'intéresses qu'à ta petite personne...

03/01/2015

William ne s'énerva pas : il y a des jours, comme ça, où il pouvait réfléchir avant d'agir. Même s'il n'avait apparemment pas dit ce que voulait entendre la jeune fille - d'ailleurs, c'était couru d'avance avant qu'il n'ouvre la bouche, puisqu'elle s'était apparemment déjà fait une idée sur son compte - il avait répondu ce qu'il pensait réellement, et il ne voyait toujours pas en quoi c'était mal. Qu'est-ce qu'elle croyait ? Une "amitié" comme elle disait ne se forgeait pas en un jour. Pour l'instant, elle était une connaissance pour lui, et c'était tout, mais il lui avait fait une proposition pour que cela évolue dans le bon sens, ça ne suffisait pas. Il lui fallait des promesses, quelqu'un qui la rassure et qui veille sur elle, il pouvait comprendre ça, il était passé par là, mais il savait qu'il n'était pas celui-là. Elle attendait beaucoup trop de lui, et il ne comptait pas lui donner de faux espoirs qui ne feraient que nourrir des illusions, à quoi bon ? Une relation réelle est basée sur la sincérité, et s'il n'avait pas de relation réelle, il avait par contre de l'honnêteté à revendre.

"C'est vrai, je me soucis souvent uniquement de moi. Parce que je passe beaucoup de temps seul. C'est assez logique, on se débrouille avec ce qu'on a. Je ne te déteste pas."

Les grands discours ce n'était pas son truc, vous l'aurez compris. Il préférait l'action à la parlotte mais reconnaissait que celle-ci avait du bon. Il n'était pas doué avec, c'est tout.

02/01/2015

La solitude était-elle notre seule amie ce cette maison? J'en avait marre de. Vivre toujours le même jour. Mais par rapport aux autres je le cachais. Je cachais un peu ma réelle personne, du moins j'essayais de montrer une personne lumineuse.
Je le regardais mais me calmais. Je ne veux plus montrer un tel débordement. J'ai toujours sur garder mon calme, sauf a ce moment. Alors une décidais de lui dire la vérité. Je levais mes yeux vers lui, il était un peu plus grand que moi...

Sache que je ne te vois pas, comme un connard fini comme certain.
Donne moi ta main.

Contre toute attente, je la pris. Il va sûrement se teleporter de nouveau. Mais je voulais faire ce que je voulais. Je fis passer la mienne au dessus de la sienne, un flocon d'une blancheur éblouissante se créa dans la main du jeune homme. Jeune, fragile, scintillant comme la neige du matin.
Ce que je voulais faire n'était pas habituel et je ne sais même pas si c'était possible. Mais ici, si on veut, on peut. Alors avec le peu d'énergie qui me restait je tentais en vain de faire. Alors enfin une tourbillon sortit très rapidement, je posais une main derrière moi pour essayer de me retenir mais je n'avais que mes jambes.
Contre la fatigue, j'ajoutais neige et verglas, les couches étaient nombreuses mais invisible. Du moins on aurait pût voit un flocon d'une taille plus grande que la normale mais tout aussi fin. Cela ne changeait pas a la rigidité de l'objet. Je touchais la partie haute du flocon, je sentais le froid me traverser puis passer dans le sorte de cristal. Je m'epuisais, je perdais en énergie. Mais je n'arretais pas. J'etais butée et je voulais finir ce que j'avais commencé.
Je reculais de quelques pas pour regarder ce qui flottait lentement dans la main du garçon. Ma main tremblait horriblement et pour la première fois j'us froid. La fatigue était intense et j'avais froid très froid.. Je sentis le vent frais du lieu. Je partis chercher ma blouse de printemps, c'etait en faites un cuir simple. Les manches faisaient tous mes bras mais du cuir ne protège pas de la neige...

Je ne veux pas te dévoiler tous ce qu'il contient. Mais, tu peux te protéger avec, voir même lancer des attaques.

A vrai dire je ne sais pas tous ce qu'il contient.Cependant je sais qu'il contient une partie infime de mon pouvoir, mais tout de même. Au début j'en avais fait un pour ma sœur. Je le modelais tous les jours. Je voulais lui offrir, mais on me vira bien avant les finissions... Je l'avais lâché dans la boucle pensant qu'il ne me servirait a rien.
Aujourd'hui, j'ai réussi a en refaire un, en bien moins de temps et d'énergie...
C'est simple, je suis vidée, fatiguée, je devais être plus blanche que ma neige, ce qui pourrait être inquiétant...
Je fis une pause pour sourire.
Il ne peut pas le briser. Du moins avec toutes les couches de verglas, si il y arrive c'est qu'il l'a vraiment voulut.
Au contraire de ce qu'il pense, ce flocon ne peut pas fondre. J'ai rassemblé beaucoup de neige créant une couche... Comme les igloos accompagnés d'un brin de magie.
Mes jambes tremblaient mais je ne voulais pas m'asseoir. Le jèterait-il? Si ça se trouve il le brisera finalement en quelques.,secondes

Meme si tu n'en a pas besoin, j'aimerais que tu le prennes.

Je pris sa deuxième main pour la poser sur le haut du flocon. A ce moment je crus que ses mains allaient le faire fondre. Il n'avait pas mon pouvoir, il ne pouvait pas conserver de la neige sans magie, mais la mienne devrait suffire...
Je soupirais en ne voyait pas d'eau couler a travers ses doigts. Tous fonctionnaient.
Cependant mes yeux se fermèrent et mes jambes de dérobèrent sous moi. Je ne criais pas, je ne bronchais pas je tombais simplement. A vrai dire je n'ai même pas eut la sensation de tomber ni même d'atterrir sur le sol. La fatigue après prit le dessus et je tremblais comme ci j'etais vidée de magie... Peu voir pas consciente, je sombrais dans l'inconnu appelle coma, ou bien pour un langage plus familier "tomber dans les pommes". Je ne pourrais vous décrire ce qui ne ressentais puisse que je ne ressens rien a par un grand vide sous mes pieds...

03/01/2015

William n'avait pas le temps de réfléchir qu'une objet lourd commençait à peser dans sa main. un objet qui n'était pas là quelques secondes plus tôt. Surpris et émerveillé, le jeune homme sentait les picotements de la magie fourmiller dans ses doigts. Ce n'était pas la même sensation qu'avec la sienne, celle-ci était plus brute, moins agile, moins volatile, elle avait quelque chose de profond, d'originel. En tout cas, même s'il ignorait ce qu'elle voulait faire, si c'était dangereux ou pas, il ne se déroba pas : il voulait voir jusqu'à où elle était capable d'aller, et la manifestation de son don était magnifique.

Il ne pouvait pas détacher les yeux de la merveille qu'elle était en train de créer, fasciné. Mais il savait d'expérience que l'énergie n'était pas sans limite et qu'il l'avait déjà considérablement affaiblie. Et comme elle manquait d'entrainement, si elle ne faisait pas attention elle tournerait sans doute de l’œil si elle continuait dans cette voie.

Mais William ne comptait pas l'en empêcher : d'une part, c'était elle qui gérait sa magie comme elle l'entendait, d'autre part, il verrait bien en temps voulu, et il était très curieux en ce qui concernait cette fameuse création.

Par contre, il ne s'attendait pas à ce qu'elle lui offre : qu'est-ce qu'il pourrait bien faire de ce ?..

Un bruit mat se fit entendre : elle était tombée.

Allons bon.

Sans trop savoir quoi faire de ce qu'elle lui avait donné, il attendit une fraction de secondes durant lesquelles il constata avec admiration que l'espèce de bijou... Ne fondait pas. Il le rangea donc rapidement dans une de ses poches, et se baissa vers la jeune fille dont il ne connaissait même pas le nom, pour prendre son pouls.

Bien, elle était vivante, c'était le principale. Mais la nuit commençait à tomber, et elle ne pouvait pas rester ici.

William alla chercher son sac, constatant que la neige qui tapissait le sol commençait à fondre. Il le chargea sur son dos, ramassa son couteau qu'il avait jeté hors de vue sans que son adversaire ne le voit, et retourna à son chevet avant de faire le ménage.

En quelques minutes, tout avait fondu et il avait effacé toute trace de leur passage.

Tout en jouant avec son couteau, il hésita à la manière de procéder pour la suite, puis se résolut finalement à la raccompagner, puisqu'elle ne pouvait pas le faire seule.

Rengainant son arme en soupirant, il passa un bras sous ses épaules, l'autre sous les genoux, et la souleva. Mince, elle n'était pas légère. Ou alors il commençait à fatiguer. Il allait falloir faire vite.

William ferma les yeux et se concentra.

Ils disparurent.

02/01/2015

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Suite du rp, le lendemain
Tome 2
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Je courrais mais pas trop vite. Pas la peine de ma fatiguer alors que je ne suis pas au summum de ma force... Je faisais plutôt un jogging vers la foret. Niveau orientation, je n'étais pas génial. Je fis plusieurs demi-tours avant de enfin trouver la petite clairière. Aucune trace d'hier. Mon phœnix n'était plus là, normal. La bouche avait remis le temps a zéro faisant disparaître tout ce qui ne comportait pas une âme.
J'entendais l'herbe se plier sous mes pas, je tournais ma tête de chaque côté, mes yeux scrutants la foret. Mais je ne le voyais pas. A mon avi il me regardait quand même. Enfin je pense. Je m'approchais en faisant attention aux alentours.

Tu es là?

Demandais-je. Si il était là, il saura que je parlais de lui. Il sortira donc.

03/01/2015

Assis dans un arbre, William taillait une petite figurine en bois. La forêt s'était réveillée depuis longtemps, il était là depuis des heures mais n'en avait pas conscience, tout occupé qu'il était à user de son couteau pour dénicher les plus minces lignes du bois. A quelques mètres du sol, il ne risquait pas d'être dérangé, sauf par les écureuils. Il y en avait quelques uns, mais ils s'enfuiraient en le voyant, instinct naturel domine. A part dans le parc de Londres où ils courraient vers les passants, ils étaient craintifs.

Le crissement de feuille qui s'ensuivit ne l'alerta pas, pas plus que le bruissement du vent qui mugissait au large.

Par contre, lorsqu'une voix familière depuis peu retentit, il faillit s'en couper le doigt.

William regarda en contrebas, avisant la fille d'hier, remise sur ses pieds. Qu'est-ce qu'elle faisait là ? Elle n'en avait pas déjà assez bavé hier ?

Le jeune homme se leva sur sa branche, bien hors de sa portée.

"Bien sur que je suis là. Mais toi, pourquoi t'es revenue ?"

02/01/2015

Surprise je sursautais un peu et relevais la tête. Il était là haut. Comme sur un perchoir. Il se levait et me regardait. Je souriais. J'avajs beaucoup de chose a lui dire dont quelques questions. Je ne saurais pas monter, c'esg pas la peine, je me casserais une jambre et finirais dans le fossé. C'est bon, j'ai eu ma dose de honte pour la semaine! Enfin celle qui va durer toujours mais bon...

En premier, pour te remercier d.hier. De deux pour savoir si tu as encore le flocon et de trois pour te voir.

Dis je avec mon habituel sourire de coin. Je ne savais pas comment le faire descendre puis après tout si il est bien sur son perchoir, je vais pas l'obliger a venir hein.

03/01/2015

William pencha la tête sur le coté. Heureusement qu'il ne souffrait pas de vertige, sinon il serait sans doute rendu en compote en bas depuis longtemps - ou mieux, il n'aurait pas été assez bête pour monter. Mais cette position n'était pas très pratique pour discuter, il allait finir par avoir un torticolis.

Il s'accroupit donc et descendit une branche après l'autre, jusqu'à se tenir sur la plus basse, à deux ou trois mètres du sol, et se rassit en tailleur.

"Je l'ai encore, fit-il en sortant l'objet de sa poche. Et y'a rien à remercier."

02/01/2015

Je le vis descendre une branche a la fois. Combien je donnerais pour être aussi agile! Moi je le ratatinerais au sol comme une crêpe....
Je m'approchais de deux ou trois pas, un petite truc brillant reflétait le soleil en créant une lumière aveuglante pour les entourages. Je plissais les yeux, c?est sur c'est bien le flocon.

Bah si, je te remercie de m'avoir mis dans une chambre.

En souriant mi amusé. Je regardais le flocon dans la main du jeune homme.

Tu sais a quoi il peut te servir? De plus je peux connaître ton nom?

03/01/2015

William se décida à descendre complètement de l'arbre, touchant terre sans bruit. Il marcha vers elle et s'arrêta à un ou deux mètres d'elle avant de s'asseoir à même le sol. Il ne s’embarrassait pas des manières de la maison, d'ailleurs, ses vêtements n'étaient pas des plus propres, loin de là. La terre les parsemait. Il portait comme à son habitude un tee-shirt tout simple couvert d'une veste en cuir dont il avait déchiré les manches afin d'être plus libre dans ses mouvements et un pantalon de style militaire. Une tenue certes pas très civile, mais très pratique quand il s'agissait d'expédition. Qui ne pouvait pas aller bien loin, au vu des circonstances.

Il se mit à faire rouler la pierre entre ses doigts.

"Aucune idée. Je m'appelle William."

» « Il est des rêves qui nous bordent et nous bercent, et d'autres qui nous froissent et nous blessent. » {Evan H. Caster • Alex Smith}
» PREMIER EVENT - Les estres sont parmi nous ! [rp : 2/2]