Evy M. Beaurepair

Evy est une jeune fille calme; elle peut rester des heures à contempler la mer, en sentant la brise marine lui passer dans les cheveux et lui caresser le visage. Sage et réfléchie, elle a appris ça de son grand père. D'ailleurs on la punissait souvent lorsqu'elle courait dans la maison et était trop turbulente. Evy n'est pas du style à se laisser faire, mais elle attend que les gens voient leurs erreurs avant de faire la remarque. Susceptible lorsque l'on parle d'elle, elle rougie vite et n'aime pas trop la présence d'un garçon. Surtout si elle est seule avec lui. Un peu peureuse, elle ne supporte pas la foret, ne pas voir le ciel et se sentir étouffée, elle est un peu claustrophobe.
Après tout dépend de son humeur. Ne la cherchez pas, elle vous laissera.   Elle n'use pas son don à la perfection étant donné qu'elle ne comprend pas à quoi ça sert d'en avoir mais de se cloîtrer dans une île. Elle ne se plains pas beaucoup ici, puisque à quoi ça sert ? Ça ne la fera pas sortir d'ici. Minutieuse et patiente elle aime l'art, le dessin, la musique. Elle n'est pas mauvaise en sport. Elle est endurante et bonne en saut en hauteur ainsi que en natation. Libre et sûre d'elle même et aime être entourée d'amis -sans qu'ils soient collant pour autant. Mais elle est souvent dans son monde, dans ses pensées.

Comme son nom le dit déjà, Evy est Française. Née le 3 Août 1928 elle a vécut avec ses parents dans une petite maison. C'était un simple village non très connu mais assez passant. Ses parents avaient de l'argent, elle pût donc aller à l'ecole. Même si à peine 10 plus tard la guerre commença. Jusqu'a 8 ans, elle eut une petite vie avec des amies. Gentille, calme. La petite enfant sage du village quoi.
À 11 ans, après la commencement de la guerre, ses parents l'envoyèrent en Bretagne, chez ses grands parents. Aujourd'hui elle ne sait pas réellement ce qu'ils sont devenu étant donné que la dernière image qu'elle voit de sa mère est à la guerre les joues humides larmes.
Alors que sa famille la pensait en sécurité en Bretagne, la guerre ne tarda pas à arriver. Décidée à l'envoyer loin des horreurs de la guerre en 1942, ils partirent à Plymouth, une ville en bordure de mer.  Elle y apprit donc l'anglais jusqu'a ses 16 ans. D'ailleurs, c'est à cet âge que son don se manifesta. Une jet d'eau jaillît de sa main sans qu'elle puisse le retenir. Elle prit peur et fugua open dans une semaine. Elle revint vers ses grands parents et leurs expliqua ce qui etait arriver. Ils la laissèrent partir, ce disant que c'était ce qu'elle voulait.
Elle ne savait pas où aller, peut-être allait-elle retourner en France retrouver ses parents. Mais une ombrune l'intercepta pendant le voyage et l'emmena dans une boucle, lui cachant de nouveau la guerre malsaine.
Elle n'a donc jamais vus la sang jaillir et la mort de ses propres yeux. Elle a eut de la chance certains disent. D'autres qu'elle a été surprotégée. À vous de vous faire votre idée. Vouloir le meilleur pour sa fille en l'envoyant loin du monde des horreurs...

Le temps est long et elle passe le plus clair de son temps en bordure de plage là, où l'air lui rappel son ancienne vie.