-25%
Le deal à ne pas rater :
PC Portable Gamer 16,1” HP Victus 16 – 16 Go /512 Go
749.99 € 999.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 Kira Okada - 14 ans - Clairvoyante

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Anaïs Young
Anaïs Young
Administratrice ★
Messages : 1363
Date d'inscription : 02/01/2015

Feuille de personnage
Avatar : Emma Louise
Âge : 16 ans
Particularité : Maîtrise de la glace
MessageSujet: Kira Okada - 14 ans - Clairvoyante   Kira Okada - 14 ans - Clairvoyante EmptyMar 27 Oct - 11:00












NOM
PRÉNOM
AGE REEL
AGE PHYSIQUE
SEXE
NATIONALITÉ
PARTICULARITÉ

Okada
Kira
36 ans
14 ans
Féminin
Américaine
Clairvoyance


MENTALITÉ

Kira est une battante. Malgré son jeune âge, son tempérament fait adulte. Elle est attentive, réfléchie et attachante ce qui nuance son côté plus "speed" et rebelle. Son envie de survivre est plus forte que tout. Elle sait qu'elle a joué avec son destin grâce à sa mère, qu'elle a échappé une première fois à la mort, elle ne tient pas à succomber maintenant. Ses paroles sont franches, elles montrent également sa vivacité d'esprit et son assurance qui sont des atouts. Elle n'est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds, d'ailleurs elle ne supporte pas les injustices, elle serait capable d'aller régler elle-même le problème. Kira est devenue claustrophobe à rester enfermée dans sa chambre pendant des mois. Elle dormira dans les chambres comme la plupart des habitants, mais sera la majeur partie du temps, loin des petits espaces ou des pièces closes où elle se sentirait enfermée.
Nous pourrions définir Kira comme une solitaire. Elle a du mal à faire confiance à ceux qui l'entoure et même si cette personne devient un ami le doute persiste. Après tout, comment être sûr et certain qu'un ami ne se retournera pas pour lui planter un couteau dans le dos, comme son père ? Elle ne fait confiance qu'à elle même et aux ombrunes, au risque de faire elle même les choses. Sur ce point Kira peu être égoïste et possessive mais elle l'était déjà un peu avant. Son sourire cache une détermination sans faille et une force incontestée.


BIBLIOGRAPHIE
26 Mars 1990
Cher journal, j'ai aujourd'hui onze ans. Ma mère m'a offert ce journal pour écrire toutes les choses importantes dans ma vie. Elle m'a dit qu'il me serrait très utile pour les prochaines années à venir. Je dois avouer que je n'ai pas compris pourquoi elle avait l'air bouleversée en disant ça, mais je n'ai pas cherché à creuser ce sujet. Alors je commence à relater ma vie : je m'appelle Kira Okada, j'ai eu onze ans aujourd'hui, j'habite à Denver dans le Colorado. Mon père est Japonais et ma mère Américaine. A partir d'aujourd'hui je vous raconterai tout ce qui m'arrivera dans ces prochaines années.

5 Mai 1990
Papa a été viré de son travail, maman va essayer d'avoir une augmentation pour le moment, mais rien n'est sûr. Ils disent que nous allons devoir nous serrer la ceinture un petit moment. Papa cherche un nouveau travail pour arrondir les fins de mois. La vie commence à devenir difficile.

16 juin 1990
Juste pour vous dire que tout va mieux. Même si Maman n'a pas eu droit à son augmentation, Papa a trouvé un petit job qui nous permet de vivre un peu plus aisément.

28 Septembre 1990
Je ne sais pas à qui je dois en parler. En plein milieu de la journée, j'ai vu une scène où mes parents se disputaient violement sur un sujet dont j'ignorais tout. Mais, ce soir, ils se disputèrent exactement comme je l'avais vu. Ma mère m'a envoyée dans ma chambre, afin que je n'entende pas leur conversation.
Je ne sais pas ce qui m'est arrivé. J'ai peur que ça recommence, je ne sais pas à qui en parler. Est-ce justement, pour ça qu'elle m'a donné ce journal ? Tout semble pourtant si... Impossible ?


16 Octobre 1990
Me revoilà pour te raconter ce qui m'est arrivé aujourd'hui. En plein milieu d'un cours de musique, la classe s'effaça pour que je puisse voir une route, une voiture défoncée, des pompiers autour emmener un corps. Sur le coup, je me suis sentie très mal, une élève m'a emmenée à l'infirmerie et on a appelé mes parents. C'est ma mère qui vint me chercher. Elle ne me posa pas le moindre question, elle se contenta de me faire rentrer. Je ne suis pas malade, elle le sait. Tout la journée, j'ai réfléchi à cette "vidéo". Je n'ai aucune idée de qui pouvait être blessée, les images étaient floues, comme au ralenties, puis tout s'était effacé comme par magie. Journal, je veux savoir qui était cette personne, je veux savoir pourquoi j'ai vu ça, pourquoi moi.

20 Octobre 1990
Aujourd'hui, maman est morte. Dans l'accident de voiture. Celui que j'ai vu. J'y étais, puisque j'étais dans la voiture. Maman a fait en sorte que je survive, je le sais. Ce matin, elle a refusé que je me mette à la place de droite, elle m'a obligé à me mettre derrière. La vision du seize, c'était exactement ça. Le corps, c'était elle. Papa ne l'accepte pas, il est dans le salon, entrain de fixer le feu. Les funérailles auront lieu dans deux jours, j'ai donc deux jours pour pleurer toutes les larmes de mon corps, pour ensuite la retrouver. Journal, j'aurai pu anticipé, non ? J'ai peur, peur de moi même, peur de ce que je pourrais désormais voir. Peur de vivre sans ma mère qui, même si elle ne disait pas grand chose sur elle, savait me consoler, me comprendre. Je n'imagine pas ce que va devenir ma vie, je ne la verrais plus jamais. J'en ai fini sur ce jour. Je vais maintenant aller voir papa, qui a besoin de moi comme j'ai besoin de lui, désormais que nous ne sommes plus que deux.

22 Octobre 1990
Maman avait sa belle robe blanche, un visage serein malgré les plaies sur sa peau, dues à l'accident. Son teint blanc faisait froid dans le dos, mais elle restait belle. La salle sentait très fort l'encens, mon père, à côté de moi, lançait de nombreux regard sur le cercueil. Ses yeux étaient légèrement rouges, les miens au contraire, étaient gonflés, humides et les larmes continuaient de couler lentement. Je sentais une puissante pression sur mon cœur, l'envie de quitter ce lieu aussi, puis dès que je tournais un regard vers un autre membre de ma famille, c'était un visage qui ne reflétait que tristesse et douleur. Ce qui ne fit que redoubler mes pleures. Désormais la réalité s'imposait à moi : elle était morte. Bel et bien décédée. Elle était chrétienne, mais moi je n'y crois pas vraiment, à Dieu et tout ça. Alors pour moi, c'était un Adieu, définitif. Une vie sans mère qui m'attendait. Il y avait eu un moment, où j'avais même cru que mes douloureux sanglots m'empêcheraient de respirer correctement. Nous passâmes lentement près du corps, le silence régnait, il devenait même assourdissant, puis je vis ma mère, le plus proche possible. Mon père avait du me porter parce que j'étais trop petite, il me soutenait, en disant un dernier au-revoir à ma mère. J'avais comme.. La bouche cousue, j'étais incapable de dire quoi que ce soit. Je la fixais, les yeux débordant de larmes. J'aurai aimé qu'elle me prenne dans ses bras, ou me souris une dernière fois. Cependant on m'éloigna d'elle.
Tu sais maman, si tu peux lire ce que j'écris, je veillerais à ce que ta place dans le cimetière soit toujours fleurie. Et je ferais en sorte d'aider papa, le plus souvent possible. Je t'aime, maman.


7 Février 1991
Je n'avais pas encore osé te rouvrir. Tu sais, quoi que l'on fasse les souvenirs et la douleur persistent. Et te revoir ainsi que les derniers mots écrits à cette page me faisaient trop mal pour que je retrouve le courage de te reprendre. Jusqu'à aujourd'hui. Les choses ont changé, évidemment. Notre organisation avec papa est différente, même le simple regard que les autres me portent sont différents. Je n'y fais guère attention, dès que l'on touche un point sensible sur la mort, certains me regardent, puis baissent les yeux. Dans ces situations, je ne dis rien, j'ai une certaine fierté, et la pitié qu'ils portent envers moi m'écœure. A part ça, ces sortes de rêves prémonitoires arrivent de plus en plus fréquemment, et me laissent perplexe. Mais j'essaye de ne pas y penser, parfois même de le ignorer. Ce n'est pas simple, car ils s'imposent à moi. Ils me racontent ce qui va arriver, parfois ce n'est qu'une image, ou une sensation. Mais ils sont toujours correctes, ce qui me laisse encore plus perplexe. Aurais-je un sixième sens ? C'est impossible, totalement irréel et pourtant ...

26 Avril 1991
J'ai enfin parlé de cette... chose, à mon père. Il m'a écouté, en silence, avec un regard pensif. Plus j'expliquais à haute voix, plus ce que je racontais me semblait idiot. Il avait observé mon visage, longuement, comme si c'était une folle qui lui parlait. Puis il s'est levé, sans rien dire, et s'est approché d'un livre à ma mère, où il sorti une enveloppe, il me la tendit en disant : « T'as mère a dit que je devrais te la donner, elle n'a jamais voulu que je la lise. »
Je l'ai prise comme si c'était un cadeau du ciel, puis j'ai lu la première ligne : « Pour Kira, pour que tu saches ce qui tu es vraiment. » Son écriture est belle, fine, gracieuse. J'ai senti de vieilles larmes remonter. Alors j'ai remercié mon père rapidement, et je suis monté. Je tiens à laisser la lettre de ma mère dans ce journal, là où je sais qu'il sera en sécurité.

[hide=« Pour Kira, pour que tu saches ce qui tu es vraiment. »]
Chère Kira. Lorsque tu liras cette lettre je ne serais plus là, je le sais, je l'ai vu, comme toi, j'en suis persuadée. Cependant, je préférais que tu restes dans le secret le temps que tu grandisses. Mais les évènements en ont décidé autrement. Kira, tu n'es pas comme les autres. Nous sommes différentes. Mais rassure toi, nous ne sommes pas seules. Ils existent tellement d'autres comme nous, avec des dons magnifiques. Tu es une syndrigastie, ou également nommée "particulier". Chaque personne a un pouvoir. Nous sommes clairvoyante, nous voyons le futur d'une certaine manière. Fais attention à ne pas dévoiler ce futur de nombreuse fois. Premièrement les humains ne doivent pas avoir le pouvoir de modifier leur avenir s'ils meurent. C'est ainsi, comme moi que je n'esquiverai pas la mort, même si je pourrai. De plus, si trop de personnes apprennent ton don, ce sera toi, puis tous les particuliers qui seront en danger. Toi, plus que les autres. Nous avons tous les ennemis, les particuliers, eux, sont mangés pour leurs don par des sépulcreux, qui deviendront ensuite des estres, et traqueront les enfants comme toi. Donc plus tu te feras discrète, plus tu seras en sécurité. J'ai toujours su cacher ma vraie nature, mais je sais qu'il existe des boucles, où les particuliers sont en sécurité. Si il y a un danger, je veux que tu trouves une ombrune et que tu restes dans une des boucles. J'ai décidé que tu vivrais encore, j'ai changé ton destin, je sais, mais tu ne devais pas mourir, tu pouvais faire encore tellement de chose dans ta vie. Ne la gâche pas, Kira. Ne la gâche pas alors que tu pourrais vivre heureuse plus tard. Ne la gâche, parce que nous sommes des particulières. Ta maman qui t'aime. [/hide]

Suite à cette lecture, j'ai vu le monde différemment. Tout collait. Clairvoyance, alors c'était ça cette chose qui me faisait peur alors qu'elle était partie intégrante de moi.
J'ai ensuite parlé à mon père, de ce monde à part. Il avait l'air compréhensif, mais il restait perplexe. Evidemment, cette histoire était tirée par les cheveux. Mais moi, j'ai vu, j'ai ressenti tellement de chose depuis presque un an. Des choses tout aussi farfelues les une que les autres, et ben ça, ça me semblait possible, parfaitement logique.


27 Avril 1992
Un an que je ne t'ai pas ouvert. Mais franchement, il ne s'est rien passé d'exceptionnelle depuis la lettre de ma mère. J'ai désormais treize ans, mon père a trouvé une nouvelle femme (que je ne supporte pas). J'ai une grande fierté, et un caractère qui s'affermit de plus en plus donc voir une femme que je ne connais pas, qui débarque de nul part et me dit qu'elle serait désormais celle qui jouerait le rôle de mère... Impossible, totalement imposible. Je prie pour que mon père ne lui ai pas dit pour la clairvoyance. Apparement non, mais je préfère me méfier. Voilà en gros les changements pour le moment. Je te réouvre bientôt, je sens que les choses ne vont pas rester telles qu'elle.

1 Mai 1992
Qu'est ce que je t'avais dit ? Bon, les choses s'annoncent mal pour moi. Mon père a finalement parlé de mon don à sa nouvelle femme et ils ont décidé de l'exploité. Effectivement, désormais je dirais le futur à de nombreuses personnes en échange d'argent. Je suis contre, totalement contre. Le fait que ma mère me dise de rester dans le secret signifier qu'un danger rodait toujours sur nous. J'ai exprimé mon refus devant eux, soit : « JAMAIS TU M'ENTENDS ? JAMAIS TU M'UTILISERAS POUR TE FAIRE DU FRIC ! MAMAN M'A DIT TRÈS CLAIREMENT DE NE PAS FAIRE ÇA ! »
Et tout ce qu'il trouva à répondre fut : « Mais ta mère est morte, Kira. »
C'était la remarque de trop. Je l'ai regardé un moment, puis je suis venue dans ma chambre, pour t'écrire. Si maman savait ça... Elle se retournerait dans sa tombe à cette heure. Bref. La suite des événements sera sûrement plus difficile à écrire.


5 Juin 1992
Bientôt un mois, cependant moins d'un mois que mon père me force à prédire le futur de certains de nos voisins pour gagner de l'argent. Je ne suis pas le moins du monde récompensée par une quelconque somme ou autre chose. Demain, je fugue, je suivrais les conseils de ma mère : partir si il y avait un problème. Mon sac est caché sous mon lit, je partirai par la porte de derrière. Je n'ai pas encore vu le futur par rapport à d'habitude, je suis terrifiée.

6 Juin 1992
Je me suis cachée dans une vielle maison à l'entrée de la ville. Pour le moment tout est calme, je peux trouver de la nourriture non loin de la maison et l'eau ne manque pas. Toute les conditions sont faites pour m'aider à vivre loin d'eux.

18 Juin 1992
Je n'ai pas tenu longtemps. Je ne sais pas par quel moyen, mon père et sa femme m'ont retrouvée pendant que je sortais chercher de la nourriture. Je suis donc de retour dans ma chambre, cette fois enfermée à clée. Ils surveillent la pièce et je n'ai le droit de sortir que pour aller au toilette. Je sais que, pour le moment, toute tentative pour sortir serait inutile, alors j'attends. Et je trompe, surtout. Je donne de mauvaises informations, des choses qui n'ont rien à voir avec ce que mon don me dit. C'est une méthode comme une autre de leur faire perdre leur argent. Les clients, mécontents, demandent la plupart du temps à se faire rembourser. Je l'entends de ma chambre, ce qui me créer un vague sourire. J'attends, pour le moment je n'ai rien d'autre à faire. [/i]

3 Septembre 1992
Ils comprennent depuis longtemps la supercherie. Je ne reconnais plus mon père qui semble prêt à tout pour avoir l'argent. Vu l'odeur qui flotte lorsqu'il m'emmène à manger, il se drogue. Pour oublier ce qu'il fait à sa propre fille ? J'aimerais y croire, je m'arrête ici, il arrive.

16 Octobre 1992
On m'a exceptionnellement sortie de la chambre. Mon père a accepté sur j'aille sur la tombe de maman pour l'anniversaire de sa mort. Je n'ai pas tenté de fuir, rien. Je suis restée devant la pierre, le regard aussi mort que son corps, avec l'envie de m'enterrer vivante avec. Mon père a attendu derrière moi, mais je savais qu'il était tout aussi bouleversé que moi. Ses yeux ne m'observait même pas, ils étaient fixés sur les incrustations douloureuses. Je me suis demandée s'il repensait à l'époque où elle était encore vivante et que je n'étais pas son otage qui donnait tous les jours un peu plus d'argent grâce à son don.

13 Décembre 1992
J'ai enfin droit à une vie à peu près... Normale. Je ne suis plus enfermée dans ma chambre (et heureusement, sinon j'aurai pété les plombs), ils acceptent que je vive avec eux, mais je dois néanmoins leur transmettre tout ce que je vois. Je vois un nouvel avenir pour moi à l'horizon. Pas sombre, pas joyeux, mais un avenir, après ces mois enfermée dans ma chambre, c'était déjà beaucoup. Je n'en dis rien aux deux autres occupants, qu'ils aillent crever. Je faisais ce qu'ils voulaient, attirais le moins possible l'attention, et disais des choses entre la réalité et le mensonge. Comme ça je pouvais toujours dire que je n'avais pas tord, mais pas raison, que c'était une erreur de mon don.

24 Janvier 1993
Les choses vont changer, je le sens. Je le vois. Je serrais bientôt libre.

1 Février 1993
Je suis dans la rue, cachée dans le fond d'un ruelle. Je vais essayer de vous raconter ce qui s'est passé, mais je ne garantis rien. Déjà, cette nuit, j'ai vu en rêve un homme entrer dans la maison. Ce fut court, mais je sus qu'aujourd'hui je devrais prouver que je pouvais vivre. Alors, ce matin j'ai rassemblé mes affaires avec le journal. Puis vers le début d'après midi, cet homme est rentré, comme ce que j'avais vu la nuit. Je suis donc partie dans ma chambre. L'homme ne m'a pas remarqué, c'est ce qui a du me sauver, car il s'en prit d'abord à mon père avec une arme à feu. J'ai entendu trois coups, mais je ne sais pas s'ils sont morts. Puis je m'en fiche, je ne suis plus esclave de leur bonne volonté. Je suis donc partie par la porte de derrière alors que l'homme montait dans ma chambre, puis j'ai pris la route principale en courant le plus vite possible. Cependant un camion est sorti brusquement d'une rue adjacente. Mon don ne me l'avait pas dit ça. En toute logique je n'avais aucune chance. Mais j'ai décidé de prendre toute les petites rues, de passer par les jardins. Enfin partout où il n'accédait pas. J'ai vu un autre homme, sans pupille, sortir et continuer alors à pieds. J'ai accéléré, atteignant un rythme effréné dont moi même je ne m'en croyais pas capable. Mais c'était la course pour sauver ma peau, la course vers la liberté. Et je l'ai gagnée. J'ai réussi à semer l'homme aux yeux blancs et à me cacher loin d'ici.
Je suis épuisée, je ne sais pas où je dois me rendre. Mais je me souviens que ma mère voulait que j'aille dans les boucles. Pour ça, je dois trouver une ombrune. Je n'ai aucune idée d'où elles se trouvent, mais je n'ai qu'à espérer qu'une vienne me chercher.


19 Février 1993
Miss Tit, ombrune d'une boucle m'a trouvée il y a un peu moins d'une semaine. Je me sens mieux, en sécurité. Elle m'a expliqué tout ce qui avait à savoir sur la boucle que ma mère ne m'avait pas expliqué dans sa lettre. Ici, il n'y a personne pour m'obliger à donner des informations sur le futur. Tous les autres sont des particuliers comme moi, je me sens enfin chez moi, la première fois depuis le décès de ma mère.

Mon lien avec ce personnage : aucun.
Son avatar est Kim Sae Ron .
Revenir en haut Aller en bas
 
Kira Okada - 14 ans - Clairvoyante
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
PECULIAR WORLD ::  :: Scénarios-