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 Friends are the family you don't have /Anaïs/

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Louis Mason
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MessageSujet: Friends are the family you don't have /Anaïs/   Friends are the family you don't have /Anaïs/ EmptyDim 28 Aoû - 19:50

"Best friends are people you don't need to talk to every single day. You don't need to talk to each other for weeks, but when you do, it's as if you'd never stopped talking."



Louis leva la tête et vit le soleil au dans le ciel. Quand son ventre émit un grognement il dût se rendre à l'évidence : il était bien autour de midi. Avec un soupir las, il se dirigea vers la maison en croisant quelques petits particuliers. Depuis la fête de Noël Louis n'était pas beaucoup sorti, n'en voyant pas vraiment l'utilité. La neige lui donnait envie de sortir, mais le même temps, la même journée à chaque fois c'est lassant. Alors pour ne pas changer il était allé s'enfermer dans la bibliothèque pour lire toute sorte de livre. Une fois dans la maison il si dirigea vers la salle à manger en compagnie d'autres particuliers. Il s'assit puis mit les mains dans les poches de son sweat en attendant les plats, la tête baissée vers son assiette. Il s'était mis à une place où il n'y avait pas encore de voisins, pour ne pas avoir à parler. Il n'avait rien à dire de toute façon. Il jouait avec ses mains dans ses poches et s'amusait à écouter les pensées des autres particuliers, puis il s'entraîner à bloquer les pensées, pour réussir à bloquer seulement certaines personnes. Pour l'instant il y arrivait mais quelques secondes, avant que son barrage ne cède et que tout ce que les autres pensent lui parvienne. Il arrivait parfaitement à couper toutes les pensées des autres, et le fait de ne pas encore réussi son exercice l'énervait. Petit à petit d'autres enfants arrivèrent et, envahit par une vague de pensées, Louis les bloqua toutes. Il se servit de l'eau et en prit une gorgée. Il manqua de s'étouffer en voyant Anaïs s’assoir à sa gauche.

- Anaïs ?
demanda-t-il, plus que surpris.

immédiatement la surprise s'évapora pour laisser un sourire naître sur son visage. En même temps c'était normal qu'elle soit là, elle aussi elle a besoin de manger. Il la prit dans ses bras comme il pût étant assis sur sa chaise tout comme elle avant de se redresser. Il était content de la voir entière après l'épisode de Noël, il s'était beaucoup inquiété. Et il avait été énormément surpris de savoir que William était en fait quelqu'un d'assez... originale. Il s’était souciée de la santé d'Anaïs toute la nuit, se posant pleins de questions à propos de William et elle. Il ne l'avait pas revu depuis, ce qui n'était pas étonnant si Anaïs n'allait jamais à la bibliothèque. Et maintenant il allait enfin pouvoir avoir des réponses à ses nombreuses questions.

- Ça va depuis la dernière fois ?
lança-t-il en souriant.
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MessageSujet: Re: Friends are the family you don't have /Anaïs/   Friends are the family you don't have /Anaïs/ EmptyDim 28 Aoû - 20:42

Je descendais les escaliers en me tenant par la rampe. Les couloirs étaient vides, et pour cause : presque tous les particuliers étaient déjà dans la salle à manger. Oui, j'étais sûrement en retard, mais toujours dans les temps, l'ombrune n'allait tout de même pas râler pour quelques minutes parce que je n'arrivais plus à retrouver mon soutien-gorge, donc bon, c'était pas totalement ma faute non plus. Le vicieux s'était caché sous mon oreiller, et je ne l'avais retrouvé qu'une fois avoir fouillé ma chambre de fond en comble. Parce que, évidemment, les autres étaient soit dans le linge sale à attendre le lavage, soit... En fait c'était le dernier qui me restait... J'avais intérêt les laver assez rapidement. Bref, tout ça pour dire que quand je pus enfin arrivée entièrement habillée (parce que bon, je n'allais pas débarquer comme ça en demandant si personne n'avait vu mon soutien-gorge dans la salle à manger), la majeur partie des particuliers de la maison était déjà attablée, voire entrain de manger. Je cherchais un visage connu autour de la table, et reconnus la tête de Louis, dos à moi, qui ne m'avait sûrement pas encore vue.
Je fus surprise d'être prise dans ses bras, mais me laissais faire, c'était comme lorsqu'il m'avait embrassé le front le soir de Noël. Je me demandais encore comment William avait réussi à ne faire aucun commentaire, ou à ne pas réagir comme à son habitude. M'enfin, depuis le temps. Nous nous séparâmes, et je tournais mon regard vers mon assiette, en attrapant mes couverts. Et après la soirée qu'on avait passé, il fallait se douter que les questions tomberaient. Le pourquoi du comment, l'inquiétude. Les... Interrogations en général. De toute façon elle devait bien y passer, Louis avait le droit de savoir.

- ça va... Bon, je suppose que tu as beaucoup de questions ? demandais-je avec ce qui ressemblait à un mélange d'humour et d'appréhension.
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MessageSujet: Re: Friends are the family you don't have /Anaïs/   Friends are the family you don't have /Anaïs/ EmptyLun 29 Aoû - 2:25

- Effectivement, marmonna Louis. Mais d'abord je te raconte la scène que j'ai vécu.

Anaïs l'avait deviné, peut-être était-elle devenue télépathe ? Non plus sérieusement, c'était normal qu'elle le devine. Ce qui c'est passé à Noël n'avait rien de normal. C'était un Noël original quoi. Louis leva la tête quand les plats arrivèrent, et se servit rapidement. Rappelons qu'au départ Louis était venu à cause des gargouillements de son ventre. Il attendit qu'Anaïs se serve en mangeant un bouchée. Une fois Anaïs servit il se lança.

- Déjà ton copain a frappé un mur, il a failli me tuer une demie douzaine de fois, et j'étais terrifié, mais vraiment. Au départ j'avais pas compris que c'était lui, William. Dès le début j'ai compris que quelque chose n'allait pas, alors je lui ai demandé gentiment ce qui n'allait pas, et là j'ai vraiment cru que j'allais mourir étrangler le jour de Noël, continua Louis en voyant la scène dans ses souvenirs légèrement apeuré de revivre la scène. Ensuite il m'a expliqué qu'il avait essayé de franchir le pas avec sa copine, j'ai compris qu'il parler de faire l'amour. Bref, pouffa-t-il. Apparement sa "copine" aurait été terrifiée. Et il a paniqué et il est parti. Ça j'ai trouvé ça un peu lâche mais je suis personne pour juger, puis perso je sais pas comment j'aurais réagis non plus. Puis genre je suis arrivé au moment où j'ai dis que je connaissais personne à part une personne : toi. Et là de nouveau, j'ai vu ma vie défiler devant mes yeux. Flippant ton copain, sérieux. Puis j'ai eu une illumination énorme, genre "c'est lui William waow" puis "oh mon dieu Anaïs s'est fait violée". C'était violent, j'ai cru que mon cerveau allait exploser. Il a compris que je te connaissais, il était mi surpris, mi en colère/jaloux c'était bizarre. Après  il s'est senti mal il savait pas quoi faire et ça m'a déstabilisé, il changeait d'humeur rapidement. Et il a planté son couteau à côté de moi. Anaïs je te dis même pas le nombre de fois où mon cœur s'est arrêté... Je lui ai proposé d'aller te rejoindre et il s'est calmé complètement. Il était redevenu normal, il avait rangé son couteau. Il m'a même tendu la main pour m'aider à me relever. Ensuite on est rentrés pour aller te chercher dans ta chambre. William est entré, puis il a crié, et il m'a aussi secoué. En gros "elle est pas lààààà". Ça aurait pu être comique si j'étais pas inquiet pour toi. Je lui ai dis que tu devais être dehors, la neige ton environnement tout ça, et on est sorti. Je faisais de mon mieux pour ne pas paniquer comme William, c'était légèrement compliqué hein, rit Louis. Donc on est allé dehors en se téléportant - d'ailleurs il m'avait pas prévenu j'ai rien compris de ce qu'il se passait - et j'ai réussi à faire fonctionner mon cerveau dans le froid. Je me suis souvenu que moi aussi j'avais une particularité et que je pouvais m'en servir. Et on t'as retrouvé. Après tu connais la suite, annonça Louis.

Il reprit sa respiration avec un léger rire, lui-même étonné d'avoir réussi à sortir cette tirade sans broncher. Il finit son verre en coupant le contacte visuel avec Anaïs qui avait duré tout le long de son histoire. Il espère qu'Anaïs avait bien compris qu'en aucun cas il insultait William en disant qu'il avait eu peur, et qu'elle comprenait qu'il est peu avoir peur.

- Alors j'aimerais que tu m'expliques deux trucs : c'est quoi cette histoire de violeur ? J'ai jamais entendu parlé d'un violeur dans la boucle. Et ensuite : est-ce que ça s'est bien finir le soir de Noël avec William ? Heu pour le viol si tu veux pas répondre maintenant ne répond pas d'accord ?

Le brun sourit légèrement pour l'encourager à parler.
[ça m'a mis une heure de rep, j'ai du relire le rp de Noël après avoir retrouvé les pages où j'ai posté avec Louis (a) (d'ailleurs j'ai relu mes autres rps où y a des bisous c'est chou (a) mais j'ai trouvé aussi beaucoup de fautes faites par moi j'étais mal uu') mais vouala ma réponse (g) xD]
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MessageSujet: Re: Friends are the family you don't have /Anaïs/   Friends are the family you don't have /Anaïs/ EmptyLun 29 Aoû - 19:33

J'écoutais le récit, que je ponctuais de légers sourires discrets. J'imaginais tout à fait les réactions successives de William. Qui collait avec ce que je savais de lui. Je me sentis néanmoins rougir un peu lorsque Louis pouffa. C'était gênant. Personne dans la boucle à part Louis savait que j'aimais William. Parce que, de un, la moitié ne savait pas qu'un particulier vivait dans la forêt, et de deux, l'autre moitié ne connaissait pas ma vie. Prenons en exemple : les fois où je devais sortir de la boucle pour aller à l'Insitut, pour éviter trop de questions et surtout parce que je ne voulais pas parler de ce qui nous arrivait à n'importe qui (il suffisait d'une braise pour déclencher un feu de forêt, et que finalement, toute la boucle vienne me poser des questions) j'avais inventé une excuse comme quoi j'avais trouvé un membre de ma famille dans une autre boucle (et comme personne non plus ne savait vraiment que j'avais été mise à la porte de chez moi, ils pensaient tous que c'était une très bonne chose pour moi). Je préfèrais être disrète, que les autres savent le moins de chose sur moi, et ainsi, tout le monde s'en porterait bien. Ce qui nous amenait à la conclusion, que, à part à la soirée de Noël, pas grand monde avant avait été mis au courant que j'étais avec quelqu'un, et que, comme toute personne normale, j'incluais le rapport dans la relation. C'était donc la première fois que quelqu'un extérieur à Willliam et moi en parlait, de ce sujet, alors évidemment que ça me gênait.
Quoi qu'il en soit, Louis avait fini son "histoire", il se servit des plats qui passaient et je fis de même, silencieuse. Tout lui dire ? Je pouvais lui faire confiance, il l'avait déjà prouvé. Et puis, ça me ferait peut-être du bien de raconter à quelqu'un. Je jouais un moment du bout de ma fourchette avec les aliments de mon assiette, tout en réfléchissant à comment tout raconter. Une fois l'idée à peu près construite, je reposais mes couverts pour le regarder.

- Bien, tu vois, en fait William a eu quelques problèmes, et on a dû aller dans un centre spécial pour le soigner. Je lui rendais visite quand ils l'acceptaient, je fronçais les sourcils en me souvenant des mois d'attentes sans nouvelle, et hum... Alors que j'allais le voir, un... , j'eus du mal à sortir ce mot, bizarrement, un pyromane m'a attrapée. Il m'a brûlée, et a essayé de me déshabiller... , je frottais mes poignets cicatrisés mais dont les marques étaient toujours visibles, pour éviter de me replonger dans les souvenirs, enfin, tu vois ce que ne veux dire, j'ai pas besoin d'entrer dans les détails, hein ?

Il y avait encore tant de détails qui me sautaient au yeux lorsque je le revoyais. Tant de choses qui n'acceptaient pas de partir et qui demeuraient là, dans ma mémoire. Je pris une grande et profonde inspiration pour éloigner la gêne croissante qui naissait.

- Alors avec William, on avait essayé, oui, et les souvenirs ont pris le dessus sur la réalité. J'ai paniqué, il est sorti, et je suis sortie à mon tour pour me calmer.

Je fronçais les sourcils, en remarquant à quel point je trouvais ça étrange maintenant de partager ce que j'avais vécu avec quelqu'un d'autre que William.
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MessageSujet: Re: Friends are the family you don't have /Anaïs/   Friends are the family you don't have /Anaïs/ EmptyMar 30 Aoû - 1:36

Anaïs sortit sa première phrase, et rien que ça Louis haussa les sourciles. Il se demandait quels étaient ces "probèmes" et qui étaient ces "ils" qui devaient accepter qu'elle puisse voir son copain. Anaïs était gênée et Louis se sentait mal de la mettre dans cette posture. Malgré tout Anaïs réussit à expliquer ses différents problèmes de façon condensée, et Louis comprit donc la plus grosse partie du problème pouvant se nommer "William / pyromane fou". Même si Louis évitera bien de nommer William comme un problème devant Anaïs.

- D'accooooord... Et bah, je vois que vous faite pas les choses à moitié tous les deux. Votre histoire est des plus originale, rit Louis pour détendre l'atmosphère.

Anaïs semblait réellement mal à l'aise de lui parler, et Louis ne put s'empêcher d'aller voir pourquoi dans sa tête. Il fut rassuré en comprenant que ce n'était pas à cause de lui mais par manque d'habitude au niveau "je m'ouvre aux autres".

- En tout cas ce qui m'a surtout marqué - à part le fait que j'ai frôlé la mort plusieurs fois - c'est à quel point il était paniqué et furieux contre lui de t'avoir abandonnée. Il t'aime vraiment beaucoup, je suis sûr qu'il ne te fera jamais de mal intentionnellement. C'était visible à quatre cents kilomètres qu'il était amoureux de toi, et franchement il doit y avoir un tas de filles qui rêveraient d'avoir un copain comme ça. Enfin sans les rebondissements que vous subissez tous les deux, tu m'as compris, sourit le brun.

Louis arrivait à la moitié de son assiette, tout comme le reste de la tablée, et se rendit compte qu'ils n'étaient pas seuls. Heureusement personne ne faisait attention à eux, bien trop occupés à parler d'autres choses plus importantes à leurs yeux que d'écouter deux amis qui parlent. En pensant au terme "ami" Louis eu un grand sourire intérieur. De son côté il considérait Anaïs comme étant sa meilleure amie. Ils ne s'étaient pas vus beaucoup de fois, mais dès le début ils s'étaient bien entendus. Louis lui faisait confiance, et l'appréciais vraiment beaucoup. Il s'était beaucoup inquiété le jour de Noël et avait réalisé à quel point il s'était attaché à elle en si peu de temps. Il en avait presque était pris au dépourvu, puis avait apprécié la sensation que procurait l'amitié. Il avait désormais une personne à qui parler, une personne qui pouvait le conseiller, le réprimander, le faire rigoler. Une personne qui ne le jugera pas. C'était bizarre de ressentir ça après presque un an à ne pas ouvrir la bouche, sans aucune discussion avec un autre particulier longue de plus de cinq phrases.
Et le fait qu'Anaïs lui fasse confiance de son côté était tout aussi sympathique. Elle lui avait raconté des choses très personnelles, comme le jour où elle avait été chassée de chez elle, et aujourd'hui son histoire inquiétante de pyromane. Louis était fière d'avoir mérité son amitié.
La confiance n'est pas quelque chose qu'on peut accorder à n'importe qui. Parfois il arrive de se tromper sur la personne, de lui faire confiance et d'être au final déçu par cette personne. Louis espérait ne pas s'être trompé sur Anaïs, mais pour l'instant tout se présentait bien, il avait un bon pressentiment.

- Si tu veux quand tu as finis on va dehors pour être plus tranquille, lança le garçon.

[Bwaaaa o/ Encore une fois il est tard (a) Bref cette fois je suis fière de mon texte j'ai mis des jolies phrases toussaaaa (a) Mais aussi en ce moment je veux écrire des trucs d'amour mais je peux pas uu Donc je fais comme je peux avec de l'amitié è.é Bref xD Je me suis relue pour une fois, alors devrait pas y avoir trop de fautes (a)]
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MessageSujet: Re: Friends are the family you don't have /Anaïs/   Friends are the family you don't have /Anaïs/ EmptyVen 16 Sep - 21:53


Les choses à moitié ..? Oh non, jamais, s'il y avait une connerie à faire, on a faisait, s'il y avait une catastrophe à précipiter, pareil, s'il devait nous arriver un truc, on nous tombait forcément sur la figure. La falaise, l'estre, le pyromane, tomber sur un nécromancie un peu fou, la noyade, le reste… Et j'étais certaine que ce n'était pas fini, le liste serait longue d'ici quelques années. Quant-à l'originalité… oui, aussi. Peu de personne avait dû tomber d'un arbre, d'une falaise, failli se noyer dans une rivière, failli être tué par son petit ami, être violée par un pyromane, dans un hôpital psychiatrique… Même si Louis n'en savait rien puisque je ne n'avais pas précisé ce qu'étaient les "problèmes" de William. Il n'avait pas besoin de savoir, et puis dire comme ça d'un air tout à fait normal "oui en fait mon petit ami état un peu taré, il y passé presque au moins un an dans un asile ..!" de un ça ne se faisait pas, de deux ça inquiéterait celui que j'avais en face de moi et de trois, ça donnerait une image assez étrange de notre couple, qui, même si nous avions été assez différents des autres au début, nous avions réussi à nous soustraire de ses problèmes pour finalement trouver une certaine normalité. Et puis il ne connaissait pas toute l'histoire, et sans être au courant de tout, on ne pouvait pas comprendre.
Je repenchais la tête sur mon assiette, en mangeant, silencieuse, et en écoutant Louis en même temps. J'en souris, à son … monologue, sur William. C'était tellement étrange d'entendre quelqu'un parler de lui quand il n'était pas là. Je ne connaissais pas grand monde qui le connaissait aussi, sauf excepté bien sûr Louis, alors évidemment les conversations à son sujet était assez restreintes. Je hochais la tête, un mini sourire sur le bout des lèvres, avant de lui répondre :

- Oui, j'ai compris, souriais-je.

Quand il me proposa de sortir, mon cerveau en vint à la conclusion que je n'avais plus faim (même si je n'avais pas mangé grand-chose, mais bon, c'était pas la mort) et je reposais alors mes couverts dans l'assiette avant de jeter un regard circulaire dans la pièce : tout le monde était encore occupé à manger, et ne faisait strictement pas attention à nous. Notre absence ne gênerait personne. Je me levais, en le regardant.

- Pas de soucis, on peut y aller maintenant.


Dernière édition par Anaïs Young le Ven 21 Oct - 12:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Friends are the family you don't have /Anaïs/   Friends are the family you don't have /Anaïs/ EmptyVen 16 Sep - 23:01


Louis regarda Anaïs se lever puis plaça correctement ses couverts dans son assiette avant de la pousser légèrement, plus loin du bord de la table. Il se leva à son tour et se dirigea vers la sortie. Une fois dehors, il apprécia la caresse du vent vrais avant de se tourner vers Anaïs, tout en marchant, un sourire aux lèvres. Il ne savait pas du tout ce qu'il voulait dire, ou faire. Mais il s'en fichait un peu, il était en bonne compagnie. Les jours après Noël avaient fini par le convaincre qu'Anaïs comptait énormément à ses yeux. Et aussi que William ne ferait jamais de mal à Anaïs, alors qu'il était un peu... dérangé. Enfin bref. Il ne s'attendait pas du tout à rencontrer William de cette façon. Il avait encore du mal à croire que William soit... ce William. Louis ne connaissait pas l'histoire du garçon mais elle n'avait pas l'air joyeuse - sans blague Louis.

- Bon, sinon ? Tu veux faire quelque chose ? Parler ? demanda Louis avec un sourire sui faisait ressortir ses fossettes.

Il ne savait pas quoi faire, alors si elle avait une idée, ça pourrait l'aider. Sinon ils n'avaient qu'à parler, Louis était curieux, il n'aurait pas à réfléchir longtemps pour trouver une question. Sans attendre de réponses, Louis eut un petit sourire en coin. Sa tête affichait un air qui criait "FOURBE", visible à mille kilomètres, limite si on ne voyait pas les flèches qui pointaient vers lui. Il s'introduit rapidement dans son esprit et chuchota un "bouh" dans son esprit et mit brusquement ses mains sur les bras d'Anaïs pour accentuer la surprise de la jeune fille. Immédiatement il partit dans un fou rire. Ça lui avait manqué. Louis restait tout de même un jeune garçon, pas toujours mature.
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MessageSujet: Re: Friends are the family you don't have /Anaïs/   Friends are the family you don't have /Anaïs/ EmptyDim 23 Oct - 0:19

- Hum... Il fait beau aujourd'hui t'as vu ?

De un, enlevons le fait que nous vivions le même jour depuis des années, et que donc il faisait toujours le même temps, encore et encore, et que cette phrase n'avait plus réellement de sens. Et ensuite, de deux, c'était la seule chose qui m'était venue à l'esprit pour le moment. Parce que bon, parler c'était bien, mais de quoi ..? Avait-il un sujet précis ? Parce que moi, je séchais totalement là. Je souhaitais éviter à tout prix tout ce qui était "viol, pyromane, Institut, mon passé" et encore et encore et encore. Le temps passait mais les blessures ne disparaissaient pas. C'était qui le con qui a dis que le temps réparait les blessures hein ? Franchement ! Il ne connaissait rien à la vie celui-là. Comme si dans trente ans j'allais arriver "être presque violée par un pyromane fou et brûlée au deuxième ou troisième degrés ..? Nooon, rien de choquant ou traumatisant enfin, franchement ! C'est… exotique ! ça met de l'ambiance dans le couple ! " Sérieusement, même le temps n'avait rien pu faire à ma peau qui avait toujours des marques blanches de ses mains, alors pour mes souvenirs ? Pour ce que je ressens à chaque fois que j'y pense ..? Pareil pour Louis, après avoir parlé de ça, il avait vraiment cru que j'allais me mettre à raconter ma vie, comme ça, comme si nous étions dans le meilleur des mondes ? Non, et pour le moment je me sentais surtout mal à l'aise, pas à ma place. Je soupirais bruyamment en mettant mon visage entre mes mains, tout en continuant à marcher. Il y avait quelque chose de désespéré dans mon attitude, ma manière de faire, comme si quoi que je fasse, je me retrouverais toujours dans la même situation, dont je n'arrivais pas à m'échapper. Comme si quoi que je fasse, ce seraient toujours les mêmes questions qui tomberaient à l'examen, et que j'aurai toujours aussi peu de réponse à donner. Juste, juste arrêter de penser, juste cesser tout ça, tourner la page, oublier, dormir. Oui, dormir encore et toujours sans avoir sur mes épaules le poids de ces années de vie pourtant invisibles mais bien présentes.

- Je suis désolée, je sais pas quoi dire, je sais pas ce que je peux te dire, je sais pas ce que tu veux entendre, je sais pas…  
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MessageSujet: Re: Friends are the family you don't have /Anaïs/   Friends are the family you don't have /Anaïs/ EmptyJeu 27 Oct - 4:06

Louis regarda Anaïs de travers. Oui il faisait beau, et ? Il comprenait vaguement que cela montrait qu'elle ne savait pas quoi dire mais... À son tour il ne savait pas quoi dire. Il se contenta de continuer d'avancer, tout comme elle, dans le jardin. Silencieusement. Il observait les arbres, les plantes, et les autres particuliers assez distraitement. Il ne ressentait pas vraiment le besoin de parler avec Anaïs, juste se balader lui convenait pour le moment. Mais apparement ça n'allait pas à la blonde. Elle s'arrêta et Louis l'imita. Elle marmonna quelque peu, et Louis fronça les sourcils, démuni. Qu'est-ce qui lui arrivait ? Louis ne dit rien. Anaïs n'allait pas bien, et il ne savait absolument pas comment lui remonter le morale. Elle n'avait rien à dire, le silence n'était pas pesant pour Louis. Elle s'inquiétait pour rien. Louis soupçonnait qu'au contraire elle avait justement trop à dire et qu'elle se retrouvait démunie devant trop de sentiments. Donc ça explosait. Abandonnant ses pensées de psychologue, Louis pencha la tête sur le côté, et se rapprocha d'Anaïs jusqu'à la prendre dans ses bras. Il resserra son étreinte autour d'elle, frottant doucement son dos avec une longue expiration pour qu'elle se calme. Il n'avait pas envie qu'elle pleure, mais si elle en ressentait le besoin elle ne devait pas s'en priver. Malheureusement, Louis connaissait lui aussi les minis dépressions.

- Chuuut... se contenta-t-il de chuchoter tout doucement.

Il se sentait un peu comme un grand frère mais il ressentait le besoin de prendre Anaïs dans ses bras pour lui montrer qu'il était là, qu'elle n'avait pas à s'en faire. Il ne voulait rien entendre, elle n'avait rien à dire.

Heureusement pour Louis, elle ne pleura pas. Il n'aurait jamais su trouver quoi dire, remonter le morale d'Anaïs n'était peut-être pas dans ses cordes. Il finit par la lâcher, après un long moment. Il se sentait mieux, étrangement. Ça lui faisait toujours bizarre d'être proche d'une personne, avant il ne l'était pas trop avec ses amis. Mais là il n'avait pas réfléchi, juste agi.

- M'en parle pas si tu veux pas, je comprends.

Il lui adressa un sourire pour la rassurer.

- Tu veux t'asseoir ? Ou retourner dans mes bras ? rajouta-t-il ironiquement avant de pouffer à sa propre pique, même s'il ne dirait pas non à Anaïs. Les yeux d'Anaïs reflétaient tellement de tristesse, douleur et fatigue.
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MessageSujet: Re: Friends are the family you don't have /Anaïs/   Friends are the family you don't have /Anaïs/ EmptyJeu 27 Oct - 21:33

Que Louis me prenne dans ses bras ? Non, je ne m'y étais pas attendue, pas du tout. Et pourtant, je finis par poser mon menton sur son épaule, en attendant que mon malaise s'estompe. Une de ses mains frottait mon dos, comme le ferait un père lorsque son enfant est triste après avoir fait une chute. Ce qui était un peu le cas, sauf que la chute n'était pas physique, non, mais j'étais tombée de haut en devant lui raconter les divers événements plus au moins récent. Mais dans les deux cas, les blessures se refermaient toujours si on en prenait soin. Il fallait juste espérer qu'elles ne s'infectent pas. Ce qui dans mon cas ne risquait pas de m'arriver. Il fallait juste y aller une chose à la fois, tout raconter en une fois (surtout en parlant du pyromane) n'était jamais une bonne chose. Les souvenirs affluaient sas qu'on ne puisse les arrêter, et avec eux toutes les sensations malaisantes, la douleur, les cicatrices comme sur mes poignets… Mais aussi la honte et une certaine culpabilité en parlant du soir de Noël et de mon échec lorsque William et moi avions essayé. Mais ça Louis ne le savait pas, et c'était très bien comme ça, je trouvais déjà ça assez gênant, je n'avais pas non plus envie de lui dévoiler toute notre vie sexuelle qui se ramenait au jour d'aujourd'hui à rien, le néant total alors que nous connaissions depuis maintenant bien trois ans, voire quatre. Nous avions quand même des excuses : son problème de contact, l'Institut, puis maintenant le problème c'était moi… Je me mordis la lèvre inférieure, et Louis me relâcha, doucement.
Son sourire eut l'effet escompté, et je fus quelque peu rassurée, et sa pique me fit sourire.

- ça va aller, c'est gentil, merci, mais vaut peut-être mieux qu'on continue à marcher, sinon on va finir comme deux vieux à donner à manger aux pigeons, riais-je doucement.  
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Friends are the family you don't have /Anaïs/
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