[Terminé]Solitude mise à l'épreuve. [Enora Williams]

23/05/2015

Assis sur le petit banc en bois dans le fond du jardin, je me ressource. J'écoute les oiseaux chanter et profite des rayons du soleil qui ondulent sur mon visage, filtrés par les feuilles.
Avec la solitude comme seule compagnie je me sens bien. A l'écart de tous, ne voulant connaître que mes sentiments. Je lève la tête vers la cime du grand chêne qui me fait face et ferme les yeux, c'est une journée ensoleillée et qui commence plutôt bien.
Derrière moi des cris de petits particuliers se font entendre. Je ne prends pas la peine de me retourner pour leur dire de ne pas me déranger. Ils le savent car cela fait deux ans que je viens tous les matins ici, avant d'aller me réfugier dans ma chambre avec un livre. Une brise légère fait trembler doucement ma chemise blanche et me rafraîchit le visage. Un léger sourire puérile apparaît alors sur celui-ci alors qu'un petit particulier vient se poster devant moi. Je sens sa présence et lis de l'étonnement en lui. J'ouvre un œil et le dévisage.
Je le devance sur sa question pour mettre un terme à notre face à face.

- Non petit je ne m'ennuie pas. Tu es nouveau ?

Ça y est, il devient inquiet. Mais pourquoi j'inquiète tant que ça les petits ?
Il hoche la tête et se hâte de repartir, en me jetant des coups d’œil furtifs. Bon, au moins je n'aurai pas eu à entendre ses plaintes ou son histoire. J'imagine qu'il a était abandonné ou quelque chose comme cela donc, non merci, je ne veux pas de tristesse en moi aujourd'hui.
J'entends des bruits de pas dans mon dos, plus lourd que ceux d'un enfant mais pas autant que ceux d'un homme. Un sentiment de curiosité s'approche de moi. Je vais avoir affaire à quelqu'un. Et moi qui pensais que la journée serai calme et paisible, je me trompais.

17/04/2015

Je suis dans le jardin, sous un soleil matinal. Un petit vent frais fait virevolter mes cheveux. J'arrive de la bibliothèque, où j'ai lu quelques livres sur les différents pouvoirs des particuliers. Après être restée enfermée, j'avais voulu prendre l'aire. Me voilà donc maintenant dans le jardin, à me promener et à regarder les petits particuliers courir partout. Ils ont vraiment la pêche tout le temps. En ce moment, moi je préfère plus me reposer ou rester calme. C'est pour ça que je cherche, depuis que je suis dans le jardin, un endroit ou me poser. Comme un banc. Après deux minutes de marche, mon souhait se réalise, et j'aperçois mon banc, celui sur lequel je m'assoie quand je vais dans le jardin. Malheureusement, mon petit banc en bois est déjà utiliser. Je m'approche les mains sur les hanches. J'espère qu'au moins, ce n'est pas quelqu'un de détestable qui a salit mon pauvre banc. Une fois en face cette personne, je la détaille de haut en bas. C'est un garçon qui, je pense, a dans les 20 ans. Il a les cheveux bruns, un peu dans tous les sens. Il porte une chemise blanche, et un pantalon noir. Je vais pas mentir, il est mignon. Mais pour l'instant, tout ce qui m'intéresse, c'est de récupérer mon petit banc.

- Hé, toi ! Tu veux bien laisser me mon banc s'il te plaît ?

Au moins je suis polis non ? Non attendez... Ça ne se fait pas ce que je viens de dire... Ce n'est pas mon banc. Il n'y a pas écrit mon nom dessus. Mais aussi, j'étais énervé. Et je suis fatiguée, ce qui ne me rend pas très polis. Je vais reformuler ma phrase, sinon il ne va jamais me répondre.

- Pardon. Je recommence. Est-ce que tu peux me laisser une place s'il te plait ? J'aimerais m'asseoir un peu.

Voilà. C'est mieux, et je me suis excuser de mon comportement. Il ne peut qu'accepter normalement. Non ?

23/05/2015

Une personne vient se planter devant moi, les mains sur les hanches. Je la regarde sans rien dire. Elle est blonde et plutôt grande. Sa robe bleue fait ressortir son visage et je remarque qu'elle a beaucoup de charme. Manque de bol, je n'aime pas les blondes ! Elle ouvre la bouche et même si je sens qu'elle est énervée, je ne m'attends pas du tout à ce qu'elle me dit.
Son banc ? C'est quoi son délire ? Madame se prend pour la reine du monde ? Je ne prends pas la peine de lui répondre, espérant qu'elle reformule sa phrase ou qu'elle parte tout simplement.
J'étais si bien tout seul. Sans ennuis, juste en tête à tête avec moi-même et voilà qu'elle se ramène, la bouche en cœur, me demandant de lui laisser le banc.
Ah, elle se radoucit quand même. C'est un peu plus poli et elle l'a dit calmement mais je ne vais pas me laisser faire. Je me décale avant de dire :

- C'est demandé si gentiment...

Elle lève les yeux au ciel et s'assoit. J'ai l'impression d'avoir ma sœur devant moi, juste avant qu'elle ne me raconte ses problèmes. D'ailleurs c'est peut-être ce qu'elle va faire. Pitié qu'elle m'épargne cela !

17/04/2015

Une fois ma question posée, et que ce garçon est fini de m'observer, il se décale pour me laisser de la place, avec une petite remarque ironique. Je lève les yeux au ciel tout en m'asseyant. Un silence gênant s'installe. Je ne peux m'empêcher de vouloir le briser.

- Bon... Je vais rester là un petit moment, et j'ai l'impression que toi aussi. Donc autant parler pour passer un peu le temps non ?

C'est un peu débile comme question. Si il vient là c'est bien pour être seul. Mais il fallait que je parle, sinon je serais parti. Rester comme ça avec quelqu'un à côté sans parler, c'est très gênant. Et je n'ai pas envi de partir du parc. Donc autant parler. Je me ferais peut-être un nouvel ami, qui sait... Même si c'est plutôt mal parti.

- Je m'appelle Enora et toi ?

Il n'y a plus qu'à espérer qu'il réponde à ma question, et de préférence gentiment.

23/05/2015

Dans le silence qui nous enveloppe je la sens gênée. Je crois qu'elle n'aime pas beaucoup qu'il y est un inconnu à côté d'elle. Elle pense peut-être que je suis un nouveau, vu que je ne sors presque jamais de ma chambre. En tout cas je ne lui parlerai pas le premier. C'est elle qui est venu me déranger après tout.
Elle veut parler. Très bien je t'écoute ma petite. Oui je dis petite car elle paraît n'avoir que 16 ans, elle est donc plus jeune que moi.
Elle s'appelle Enora et me demande mon prénom. Finalement elle n'a pas l'air bien méchante et je ne ressens pas beaucoup de tristesse dans ses autres sentiments. Alors pourquoi ne pas lui parler ?

- Je m'appelle Alex.

Je me suis efforcé de rester neutre tout en faisant attention de ne pas paraître blasé, bien que je préférerais être seul. J'ai fais ce que j'avais à faire, je lui ai répondu normalement. Maintenant la balle est dans son camp. C'est à elle de poser une question.
Au bout de deux minutes je me rends compte que je commence à l'agacer. Peut être est-ce parce que je ne parle pas beaucoup. Bon je veux bien lui faire plaisir, je vais poser la question suivante. Quand on y pense je n'ai aucune raison de ne pas parler avec elle. Ou même d'être méchant, elle m'a juste dérangé un peu. Et puis il serait peut-être tant que je me fasse des amis. Au bout de deux ans ce serai bien.

- Tu as quel âge ? Physiquement et réellement bien sûr.

17/04/2015

Après qu'Alex est répondu à ma question, un nouveau blanc s'installe. Je devient vite agacé de son silence, et je pense à partir pour de bon. Pourquoi ne parle-t-il pas ? Je suis pas méchante quand meme. Mais juste avant que je me lève, le jeune homme se décide à parler. Enfin ! C'est pas trop tôt.

- Physiquement j'en ai 16. Réellement, simplement 19.

Je ne vais pas lui raconter ma vie. Je fais simple cette fois. Sinon ça va finir comme avec Anaïs. Ou même Victoria. Même si ça va mieux avec elles, je ne vais pas refaire les même erreurs. Cette fois-ci je ne vais pas étaler ma vie. Je vais le laisser me poser les questions. Bien-sûr, cette fois je n'ai fait la plus grande peur de sa vie à Alex comme je l'ai fait avec Anaïs, et je ne suis pas non plus arrivée en pleurant vers lui comme avec Victoria. Mais on ne sait jamais ce qui pourrait arriver. Nous vivons dans un monde où tout est possible et imprévisible.

- Et toi ?

Et oui, restons quand même polie. C'est la moindre des choses. Si après ça il ne parle pas plus, je partirai peut-être. Si il ne l'a pas fait avant moi. N'est possible qu'il réponde à ma question et qu'il décide de partir, me trouvant énervante. Il n'avait sans doute pas envie d'être dérangé, comme moi je n'avais pas envie qu'il soit sur ce banc.
Je tourne ma tête pour le regarder. Regarder en face de soi alors que l'on parle à quelqu'un n'est pas très poli non plus. Sauf que lui aussi regarde devant lui. Je le regarde avec insistance en espérant qu'il finisse par le remarquer, et qu'il tourne enfin sa tête vers moi. Je n'ai pas envie de parler à un mur.

23/05/2015

Cela fait donc 3 ans qu'elle est arrivée ici. Je ne l'avais jamais vu auparavant, à part dans la bibliothèque quand je cherchais des livres sur ma particularité.
Après qu'elle m'est retournée ma question je vois qu'elle me fixe intensément. Je la laisse patienter pendant quelques instants, pour essayer de mieux la cerner. Il y a cinq minutes à peine elle voulait que je parte et maintenant j'ai l'impression qu'elle voudrait faire connaissance avec moi. Très bien, commençons par lui répondre alors.

-Physiquement j'en ai 18 mais réellement j'ai 20 ans.

Je tourne la tête et la regarde à mon tour. Les jeux d'ombres sur son visage font, ici et là, ressortir ses beaux yeux verts ou lui donne un air de petite fille sage. Je me rends alors compte que nous n'avons qu'un an de différence malgré qu'elle paraisse beaucoup plus jeune que moi. Enfin je trouve. Elle détourne un instant les yeux et je sens qu'elle est troublée. Elle devait vraiment croire que j'étais nouveau je crois.
Alors que je réfléchis à ma prochaine question un objet non-identifié entre en collision avec l'arrière de ma tête. Je ne peux m'empêcher de lâcher un "Hé !" de surprise. Enora s'en amuse et lâche un petit gloussement, rejeton de l'amusement immense qui est apparut en elle. Je lui fait remarquer que ce n'est pas drôle du tout et rends au petit particulier son ballon en mousse. Parce que, effectivement, c'était un ballon en mousse plein de boue. Oh non ! Une voix dans ma tête m'éclaire et me souffle : De la boue fraîche ça salit.
Je vérifie alors l'arrière de mes cheveux avec ma main et en profite pour me recoiffer. Les dégâts ne m'ont pas l'air trop importants et j'arrive à enlever une grosse partie de cette terre mouillée.
Je remarque alors que la joie qui emplissait Enora s'estompe doucement pour laisser une petite place à de la curiosité. Je comprends alors qu'elle veut me poser une question, mais je ne sais laquelle.

17/04/2015

Alors il n'a que 18 ans ? Je lui en avais donné 20. Qui est en fait son âge réel. Il n'a pas une grande différence d'âge avec moi. Je peux devenir son ami sans qu'il ne me prenne pour une gamine. Mmmm... Peut-être que si en fait. Bah, on verra bien ce qui va ce passer.
Voyant qu'il me détail, je fais de même. Il a des yeux marron clair. Donc noisette. Il sont pas vraiment moche, ni vraiment beau. Ses cheveux bruns sont toujours autant en désordre. Il a des lèvres -rien de plus normal- et un joli nez. Pas trop gros, pas trop petit. Il faut dire qu'il est plutôt pas mal -on se calme, ça s'arrête là-.
Mais juste avant que je pose une autre question, un ballon fonce sur Alex. Avant que j'ai pu le prévenir, la ballon entre en contacte avec la tête d'Alex, laissant sur ses cheveux une grosse trace de boue. Alex marmonne, et je lâche un petit rire cristallin. Il n'a pas de chance... Il me remballe en m'expliquant que ce n'est absolument pas drôle, ce qui ne me fais pas m'arrêter de sourire. Il renvoie le ballon vers le petit particulier qui repart en courant, après s'êtres excuser. J'ai bien vu à sa tête qu'il a cru qu'on allait le gronder. Pourtant, je n'aurais jamais fait ça. Je me rappel qu'une fois, quand j'étais petite, j'avais cassé la fenêtre du voisin au moins 4 fois. Je comprends donc la maladresse du petit.
Alex passe sa main derrière sa tête pour enlever le plus gros de la boue. Il grimace un peu en enlevant sa main, ce qui est compréhensible. Une fois Alex a peut près propre, un question s'impose dans me tête.

- Alex ? Quelle est ta particularité ?

Je ne sais pas trop qu'est-ce qu'il pourrait être. Je ne l'imagine pas avec une deuxième bouche. Non, je l'aurais remarqué. Sinon, je n'ai vraiment aucune idée de ce qu'il peut avoir comme don. Peut-être est-il sourcier, télépathe, ou même peut-être qu'il peut maîtriser les rêves, la glace, la lumière... Ou n'importe quoi d'autre en fait.

23/05/2015

J'avais raison. Elle vient de me demander ma particularité. Je ne l'ai jamais dit à personne. Sauf aux Ombrunes bien entendu. Je ne sais donc pas du tout comment elle va réagir. Est-ce que je vais l'inquiéter ?
Va-t-elle avoir peur ? De toute façon j'aurai la réponse par moi-même.

- Je suis empathique.

Elle me regarde d'un drôle d'air même si je ne ressens aucune peur en elle, aucune inquiétude. Rien de tout cela. Juste de l'étonnement. Je lui renvois sa question car j'ai peur qu'elle ne parte. Je me suis rendu compte que j'aimais bien parler avec elle. Elle est plutôt gentille et n'a pas l'air de se plaindre beaucoup. On pourrait bien s'entendre. Peut-être même qu'elle deviendrait mon amie, qui sais ?

- Et toi ?

Je n'ai aucune idée de ce qu'elle pourrait être. Elle se détend ce qui veut dire qu'elle est prête à me répondre sans gêne. Je dirai même qu'elle aime sa particularité. Peut-être qu'elle est aussi empathique. Tout comme moi. Humm... Non sinon elle aurait tout de suite réagit après ma réponse à sa question.
Je n'aime pas jouer aux devinettes. Voyons ce qu'elle va me répondre.

17/04/2015

Oh. Alors j'avais complètement oublier ce don. En même temps, je ne connais pas toutes les particularités.
Donc il entend -vois ou comprend je n'en ai aucune idée- tous mes sentiments ? Je trouve ça carrément classe. Si je suis triste, il va le ressentir ? Ça doit quand même être un peu énervant de savoir tout ce que ressentent les gens. Parce que si une personne ne l'aime pas, il le sera directement. C'est un gros point négatif ça. Heureusement que je l'apprécie !

- Je peux voler.

Je me redresse fièrement. J'adore vraiment mon pouvoir. Surtout quand je fais des acrobaties, ou que je me laisse tomber de haut, avant de reprendre le contrôle quelques secondes avant de toucher le sol. L'adrénaline que je ressens, c'est génial. Vraiment. Sentir le vent gifler mes joues et jouer avec mes cheveux. J'adore le vent en fait. C'est mon élément. Alex soir surement sentir ma joie quand j'en parle. Peut-être que c'est tellement fort qu'il sera content aussi.
Il faudra que je lui pose des questions sur son pouvoir, j'aimerai en savoir plus. Je suis curieuse de comprendre comment il ressent toutes les émotions.
Je le regarde avec un sourire. Sourire que je perds quand j'aperçois un insecte voler.
Je lâche un petit cri aiguë, et me lève du banc d'un bond.

- Aaaah ! Y a une guêpe !

Je m'éloigne un peu du banc en courant à reculons, puis m'arête. La guêpe repart de l'autre côté de là où je suis, après quelque minutes à tourner autour de là où je me trouvais il y a quelques secondes. Alex est imperturbable, et me regarde d'un air amusé pendant que je reviens vers le banc en jetant des coups d'œil furtifs un peu partout, au cas où la guêpe reviendrait. Je me ré-assoie sur le banc, en essuyant un peu ma robe qui a été froissé par ma mini course.

23/05/2015

Alors comme ça elle peut voler. Cela doit être plutôt bien quand on a pas le vertige. Ce qui n'est pas mon cas . Je présume par la grande joie qui se dégage d'elle qu'elle aime bien sa particularité. Je dirai même qu'elle l'adore. En tout cas elle n'a pas intérêt à me la faire partager. Je pourrais devenir violent. Je ressens de l'amitié pour moi en elle et je préfère protéger mes amis plutôt que de les faire souffrir. Question de principe et en rapport avec mon empathie bien entendu. Je ne supporte pas de voir de la tristesse en quelqu'un. D'une part car j'en suis affecté par la suite et d'une autre part car je sais ce que ça peut faire sur un individu. Ça vous ronge à petit feu, vous déprimant chaque secondes de votre vie. Et si vous n'avez pas quelqu'un pour vous aider, vous pouvez vite sombrer et ne plus ressortir de ce trou noir qu'est la tristesse.
Je remarque qu'une petite guêpe s'approche d'Enora. Elle tourne autour d'elle comme si c'était une fleur prête à être butinée. Je veux bien reconnaître que ce n'est pas très rassurant mais Enora réagit d'une manière très vive. Elle a peur d'une de ses semblables -car la guêpe vole comme elle-. Elle a même très très peur et se lève brusquement en reculant à une vitesse phénoménale. Sa réaction m'amuse et un petit sourire étire mes lèvres alors qu'Enora revient prudemment, après le départ de l'élément si perturbateur vis à vis d'elle. Elle guette son retour mais, ne voyant rien d'inquiétant, se rassoit. Sa peur et son inquiétude disparaissent lentement. Quand elle se détend enfin, elle me glisse un regard et s'affale sur le dossier en bois ternis. Elle me fait remarquer que ce n'est pas drôle, comme quand je me suis pris le ballon en mousse sur mon arrière-crâne. Je profite de ce moment de quiétude pour en savoir plus sur sa particularité. Cela m'intéresse.

- Qu'est ce que tu ressens pendant tes vols ?

17/04/2015

Des que je me suis rassise, la question d'Alex fuse. Dès lors, mon sourire s'agrandit, mes yeux doivent sûrement briller. Personne ne me l'a encore posé cette question. Pourtant, je sais qu'à l'intérieur de moi, c'est tout ce que j'attend. La question en fait. Parce qu'avant, personne ne c'était vraiment intéressé à moi ou mon pouvoir.
Je réfléchie à la meilleur manière d'expliquer à Alex ce que je ressens à chaque fois, comment lui faire comprendre à qu'elle point voler est... et ben magique pour moi. Je cherche mes mots, sans pourtant réussir à en mettre un sur ce que je ressens réellement.

- Alex, voler, c'est génial. Enfin pour moi...

J'en connais une qui n'aime pas tellement voler.

- Franchement, je n'ai pas trouvé le mot pour t'expliquer ce qui se passe réellement dans ma tête quand je vole.

Je rigole un peu, tout en secouant légèrement la tête et en regardant face à moi. Si, en fait je sais...

- Enfin... J'imagine que quelqu'un cri "OUAIS ! C'EST TROP GÉNIAL !", ou un truc dans le genre tu vois.

Je retourne ma tête vers lui. Il ne parle toujours pas, comme si il attend que j'en dise plus.

- Mais bon, c'est génial, incroyable... Parfait. Oui, pour moi c'est parfait. Il faut juste ne pas avoir le vertige en fait. Sinon, c'est carrément moins génial.

Voilà, c'est tout ce que je peut dire avec des mots. Peut-être qu'il aura ressentis le tout avec mes sentiments, qui, j'imagine, doivent être très fort.
Je ne lui laisse pas trop le temps de répondre, et décide de moi aussi poser un question sur son pouvoir. Bah oui, c'est pas moi qui, au début de la conversation, voulais en savoir plus sur sa particularité ?

- Et toi, comment il marche ton don ? Comment tu fais pour connaître nos sentiments ? Tu dois les "chercher", où ils viennent simplement et directement à toi ?

Je me suis un peu forcé à m'arrêter. Si j'aurais pu, j'aurais posé pleins d'autre question. Mais il faut peut-être qu'il réponde déjà à celles là non ?

23/05/2015

Enora me répond, les yeux écarquillés par la joie. Malgré tout ce qu'elle peut me dire et tous les termes employés, je vois bien qu'elle n'arrive pas à exprimer toute l'excitation et la joie qu'elle a en elle.
Elle a raison en disant qu'il n'y a aucun mot pour décrire ce qu'elle ressent. Ce n'est pas facile de décrire l'adrénaline que l'on a pendant que l'on fait des choses à sensation. Ce sentiment d'être vulnérable mais en même temps invinsible. Magnifique.
Bien que je n'ai jamais vécu ce genre de choses, je l'ai déjà ressentit grâce à d'autres personnes. Ces gens qui faisaient du saut à l'élastique à côté de chez moi. Ou bien les parachutistes au-dessus de mon lycée, qui atterrissaient dans le champ juste derrière celui-ci.
A ce que je peux voir, ma question lui a fait réellement plaisir, puisqu'elle arbore un magnifique sourire.
Alors que j'allais répondre, elle me pose à son tour des questions sur ma particularité.

-Et bien... Comme toi avec ton don, c'est difficile à expliquer. Ils viennent tout simplement à moi et je les ressens, comme si j'étais la personne à qui ils appartenaient. Mais ils sont à part de ceux que je ressens quand je les perçois. C'est assez compliqué à expliquer en fait !

Elle hoche la tête et je vois qu'elle a compris mais une part de doute s'immisce en elle. Quand j'aurais plus de temps, je lui expliquerai en détails.

17/04/2015

Suite à la question d'Alex, mon grand sourire ne disparaît toujours pas. Sauf pendant son explication où je fronce les sourcils, ne comprenant pas trop ce qu'il essaye de me dire. Pour dire vrai, j'ai presque rien compris en fait. Mais je crois que si je suis contente, il le ressentira exactement pareil que moi. Ou en fait, si ça se trouve, c'est absolument pas ça ! Bon, je lui reposerais plus de questions plus tard...
Je tourne ma tête, et arrête de regarder Alex, pour regarder face à moi où des cris d'enfants ont attirés mon attention. Des particuliers ont improvisé un football. Les limites des buts sont fait avec des cailloux, et il y a deux équipes comportant chacune 4 particuliers. Je crois qu'il n'y a que deux filles. Je rigole un petit peu, quand une idée germe dans la tête.

- Hé, Alex, ça te dit si on joue au foot avec les petits ? Parce que là, y a pas d'ambiance. Aller dis oui !

J'espère qu'il va accepter. Je suis sur que les petits vont accepter. Ils ne sont pas difficiles et aiment beaucoup jouer. Alors de nouvelles personnes dans leurs équipes ne feront que leurs joies. Même si je ne suis pas trop dans une tenue adéquat, je pense pouvoir jouer sans trop de problèmes. J'ai des ballerines bleu, et non des talons. Je n'en met jamais, je n'arrive pas à marcher avec sans tomber par terre. Les chaussures plates sont tellement plus pratiques. Ma robe n'est pas trop courte, et heureusement, vu que je n'aime pas ça non plus. Elle est bleu, assorti à mes chaussures. Et elle a des bretelles. Elle ne risque pas de tomber au sol si je cours. Je ne m'inquiète pas pour ça !
Je me lève avant de me poster devant Alex et de lui tendre une main, pour l'obliger à accepter et à venir. En espérant qu'il ne me mette pas un vent phénoménal en ignorant ma pauvre petite main tendu vers lui.

23/05/2015

La tête d'Enora dévie sur la droite. Elle regarde face à elle. Des petits particuliers vont commencer un foot.
Cela me rappelle les parties que je faisais étant petit. J'étais assez doué et j'avais beaucoup d'amis, surtout des voisins du même âge que moi. Je me rappelle, c'était que je ne connaissais pas encore ma particularité. Je n'y faisais pas attention. Quand ces chaudes soirées d'été se terminaient en éclats de rires enfantins. Mon premier amour... Et l'un des rares de ma vie.
Je me souviens d'elle, j'avais sept ans, elle aussi. Elle était blonde, un blond clair. Ses yeux bleus, translucides. Son parfum, une douce senteur de caramel, bonbons que l'on mangeait au goûter. Douceur sucré-salé qui fondait dans la bouche et collait aux dents.
C'est certainement la seule blonde que j'ai jamais aimé. Oui, c'est cela.
La voix enjouée d'Enora me ramène à la réalité. Elle veut qu'on joue avec eux. Avec ces petits particuliers.
J'hésite un court instant, pesant le pour et le contre. Je risquerais de les battre si facilement ! Mais enfin, passons.
Je prends sa main tendue devant moi, mise après qu'elle se soit levée. Je tends mes jambes et finis face à elle. Je suis plus grand de quelques centimètres. Un grand sourire illumine son doux visage. Je lui rends et mes lèvres s'étirent jusqu'à laisser apparaître mes dents blanches. Elle semble remplit de bonheur et m'attire vers l'espace de jeu délimité par les enfants. Je ne peux résister à cette invitation et lâche un :

- Allons-y !

Je m'élance vers le ballon, l'entraînant avec moi.

17/04/2015

Alex saisis ma main sans avoir réfléchi très longtemps, avant d'accepter de prendre ma main. Il se lève sans vraiment tirer sur ma main, surement pour éviter qu'on tombe tous les deux si il me tire pour se lever. Un fois debout, il sourit lui aussi, dévoilant ses dents. Je me retourne et commence à marcher vers les petits particuliers. Alex me suit, et une fois arriver, se dirige directement vers la balle. Il est déjà prêt, la belle sous son pied. Je m'approche d'un des particuliers, et me tourne vers Alex, qui cours déjà avec le ballon.

- Hé Alex ! Tu veux bien attendre trois secondes ?! T'es pas poli ! Faut demander la permission normalement.

Je me retourne vers le petit particulier, qui s'avère être une des deux filles. Elle me regarde avec un air intrigué, et un peu timide aussi. Je lui demande si on peut jouer, Alex et moi, et elle accepte sans discuter. Je pense qu'elle est intimidée. Je lui donne 7 ans, vu sa taille et sa façon de parler. Je me demande quel peut être son don... Bref, passons. Les équipes des petits particuliers, qui étaient déjà faites, se mettent d'un côté et de l'autre du terrain improvisé. Alex va dans l'une des deux, et moi dans l'autre, pour ne pas faire d'équipe avec plus de personnes que l'autre. Un petit cri pour le début du jeu, et c'est parti !

23/05/2015

J'ai à peine posé le pied sur le ballon qu'Enora me fait la remarque qu'il faut demander la permission aux particuliers pour jouer avec eux. Ils sont tous intrigués par notre arrivée. Après la validation de notre participation au jeu par une jeune gamine, je me vois dirigé dans une équipe. Je rassemble tous mes petits coéquipiers et établit une tactique. Je leur explique que, pour déstabiliser la fille dans l'équipe adverse, il faut lever sa jupe et la salir.
Nous nous plaçons face aux autres et je me dresse au milieu, devant Enora. Je lui fais un de mes coups d'œil de défi. Elle me répond en me tirant la langue. Finalement la journée s'annonce vraiment bien. Nous commençons la partie en émettant un cri de guerre. Je traverse toute la moitié du terrain, la balle au pied. Arrivant près du but, Enora se place devant moi, en arquant un sourcil. Je donne l'accord pour lever sa jupe à la fille de mon équipe en lui faisant un clin d'œil. Elle s'exécute rapidement et Enora se met à crier en reculant, dégageant mon passage. J'accède rapidement au but et marque. En plein dans la lucarne ! Un sentiment de puissance s'empare alors de moi. Cela faisait longtemps que je n'avait pas ressenti ce sentiment. Je m'approche d'Enora, qui boude. Rien que pour la rendre encore plus énervée je m'exclame :

- Alors ?! C'est qui le patron ?!!

Elle s'avance vers moi, tel une furie et me tape de ses minuscules mains.

- Tu as autant de force qu'une fourmi ! dis-je, mettant faussement mes mains sur mon visage pour me protéger de ses petits coups.

17/04/2015

Je vais être franche. Je suis terriblement nul au football. Mais vraiment nul. Je ne sais pas viser avec mes pieds, je ne me suis jamais entraînée, et surtout, je n'ai jamais appris. Alors je me débrouille comme je peux, mais la balle est aux pieds d'Alex. Je trottine vers lui et ses petits coéquipiers. Puis finalement, je fais demi-tour et cours jusqu'à mon but. Je retourne pour voir Alex arriver vers moi. Mais là horreur.

- AAAAH ! MAIS NON !

Une des deux filles vient de soulever un peu le bas de ma robe ! Mais c'est quoi ce délire ? Je tiens ma robe à deux mains, la tirant un peu vers le bas. Pour échapper aux mains de la fille, j'avais du faire un bon sur le côté. Je vois donc en direct Alex mettre le ballon dans les buts. Je rumine. C'est de la triche ! Pourquoi j'ai mis une robe... Et puis pourquoi j'ai proposé de jouer ? Bien que tous les petits sourient, tout comme Alex, j'enrage. En parlant du loup... Alex s'approche de moi, avant de s'arrêter, à 1 mètres de moi. Je fais un pas en avant pendant qu'il me parle.

- T'es un tricheur Alex. C'est pas du jeu. Tu as de la chance que la petite n'a pas eu le temps de beaucoup lever ma robe.

Je commence à le taper à l'épaule, même si je sais pertinemment qu'il ne ressent rien. Je n'ai jamais eu beaucoup de force. Il me le fait d'ailleurs remarquer, ce qui m'énerve encore plus. Mais je ne peux rien faire pour l'empêcher de parler. Au bout de deux minutes, pendant lesquelles les petits ont joués tout seul, j'arrête mes coups, et Alex relève la tête. Il n'a rien du tout, aucune marques. Juste un grand sourire moqueur. Sans comprendre pourquoi, j'explose, et rentre dans un fou rire incontrôlé.

- Désolé, c'est juste que c'est trop marrant là ! Tu as dis que j'étais une fourmi, c'est trop drôle, je ne sais pas pourquoi...

Je suis heureuse, sans vraiment trop savoir pourquoi. Mon sourire reviens, et ma mauvaise humeur dut au mauvais coup d'Alex et sa complice part. Après m'être calmée, je remarque que nous sommes tous les deux encore au bord du terrain. Il me regarde encore, toujours avec un sourire.

- On continu de jouer ou pas ?

Personnellement, je veux bien que si il arête des "complots" contre moi. Pare que sinon, il se peut que ma bonne humeur ne revienne pas. Et que je parte autre part, trop énervée pour rester sans le taper. Même si ce ne lui fait absolument rien.

- Enfin... Que si tu arêtes de tricher.

23/05/2015

Moi ? Un tricheur ? Non, juste un stratège. Ce n'est pas pareil. L'énervement d'Enora s'estompe et laisse place à la joie et à la bonne humeur. Elle éclate de rire après ma remarque sur le fait de sa force, égale à celle d'une fourmi. Je la regarde en souriant, elle se tord de rire. Je remarque qu'elle ressemble un peu à mon premier amour et cela me fait sourire encore plus, je ne sais même pas pourquoi. Elle me demande si l'on joue encore. À condition que j'arrête de tricher. Je n'en ai plus trop l'envie et je n'en ressens pas non plus chez elle. L'affaire est vite réglée.

- Je n'ai pas trop envie. Si tu n'y vois pas d'inconvénients bien sur ! Je préfère qu'on marche un peu, comme ça on pourrait apprendre à se connaître un peu plus, non ? Et je ne suis pas un tricheur !

Elle rit et, finissant par approuver ma décision, elle m'entraîne dans le fond du jardin. Partie que je n'ai encore jamais explorée. Apparaît de l'émerveillement en elle. Je la suis donc, lui faisant confiance. Alors que nous nous enfonçons en silence à travers les grands arbres centenaires, une idée à la fois idiote et excitante germe dans mon esprit.

- Est ce que tu peux me faire partager ton don. J'ai le vertige donc tu n'es pas obligé de voler très haut mais j'aimerais vraiment savoir ce que ça fait que de voler, autrement qu'en avion.

J'espère qu'elle acceptera cette demande complètement folle. Je ne sais à pas pourquoi mais j'ai l'impression que quelqu'un nous observe mais j'en fais fit. Il faut que j'arrête avec mes impressions sinon je vais passer pour un paranoïaque aux yeux d'Enora. Je n'en ai vraiment pas envie.

17/04/2015

Après ma proposition, Alex réfléchi un petit peu, avant de refuser. Peut-être a-t-il sentit que je n'étais plus autant enthousiaste à l'idée de rejouer. Et il me propose de marcher un peu. J'acquiesce en hochant le tête.

- Si si, tu es un tricheur. On ne soulève pas les jupes des filles.

Comment ose-t-il dire qu'il ne triche pas ? Je rigole encore, tout en avançant vers le fond du jardin, endroit où je viens me réfugier pour lire plus tranquillement que sur le banc. C'est un endroit sombre, mais assez éclairé pour que j'arrive à lire, car c'est sous des arbres majestueux. Ils tous des feuilles plutôt orange. Et elles le seront à jamais. Toujours orange comme en septembre. Je regarde les feuilles tomber à cause du vent. Elles retomberont exactement de la même façon demain, après demain, et ainsi de suite. C'est toujours un peu bizarre dans ma tête, me dire que c'est tous les jour le même jour est incroyable. Mais plus les jours passent, plus j'assimile toutes ces nouvelles choses plus extravagantes les unes que les autres. Je ne connais même pas toutes les particularités ! Ni même toutes les personnes présentent dans cette boucle.
Nous marchons silencieusement permis les arbres. Si il veut apprendre à me connaître, il faudrait déjà qu'il parle non ? Sinon, il va juste savoir que je peux arrêter de parler. C'est à dire, quelque chose totalement inutile. Pourtant, je vois Alex, qui marche devant moi, s'arrêter. Ne m'y attendant pas, je lui rentre dedans et la bouscule un petit peu. Il n'a même pas l'air de s'en rendre compte, et se retourne, m'observant de ses yeux marrons. Il me demande si je peux le faire voler ?! Pfiou... C'est que la dernière fois, ça c'est plutôt mal passé... Anaïs à failli faire une crise cardiaque. Mais si c'est Alex qui propose, peut-être que tout va bien se passer, à condition que je reste concentré.

- Hum... Disons que la dernière fois ça n'est c'est pas passé comme prévu. Et en plus, tu as aussi le vertige... Mais après si tu veux vraiment voler je suis d'accord. Je te préviens juste, il y a des chances pour qu'il se passe quelque chose.

Au moins, si il veux toujours le faire et que ça tourne mal, je l'aurais prévenu.

23/05/2015

L'inquiétude la submerge. Elle reste accrochée à des souvenirs d'un de ses vols "partagés" qui s'était mal passé à en croire son visage. Son sourire s'est éteint et une bouille contrariée se laisse entrevoir.

- Ne restes pas sur un échec. Et puis c'est moi qui te le demandes ! Allez dis oui !implorai-je, prenant ma tête de chien battu.

Elle rougit et me sourit, je l'ai gênée, je ne sais même pas pourquoi ! Enfin, passons. Elle s'approche de moi et seul quelques centimètres, distance infime et pourtant immense, nous sépare l'un de l'autre. Je peux sentir son souffle chaud contre ma peau et ses yeux verts scintillent de bonheur. Sa bouche se coupe en deux, laissant apparaître une rangée de dents blanches, immaculées. Alors que j'allais lui pendre la main, un mouvement entre les branches noueuses et sombres des arbres attire mon œil. Je me redresse et sors un de mes canifs, on n'est jamais trop prudent. Enora lâche un hoquet de surprise, voyant apparaître la lame dans une de mes mains. Je mets un doigt sur ma bouche, signe d'un silence primordiale. Je m'avance vers l'origine des mouvements et j'entends des rires, suivis de près par des jets de cailloux humides. Les petits particuliers... Quel bande de gamins attardés ceux-la ! J'écarte le feuillage et découvre les deux fillettes du match de foot précédent. Elles s'en donnent à cœur joie et se moquent de nous, chantant à tue-tête que nous sommes amoureux. Ce qui est complètement faux ! Si elles croient cela, elle se mettent le doigt dans l'œil jusqu'au coude ! Je range mon canif et leur ordonne de partir. Après quelques secondes de fou rire, elles s'exécutent, redonnant aux arbres leur calme absolu.
Je me redirige vers Enora, celle-ci est envahit par l'amusement et la voir ainsi me fait sourire. Je me remets à ma place initiale et attends son accord pour m'accrocher à elle, le temps d'un vol. Moment infini et pourtant, j'en suis sûr, si furtif.

23/05/2015

Je suis désolée par cette interruption dans ce rp, mais vu que je vous croise jamais sur la chat-box, je vous le dis ici. J'ai remarqué que vous deux, dans les rps, vous aviez tendance à faire interagir les personnages autres que les vôtres dans vos réponses. Je vous demande donc de faire attention pour que ça se produise le moins souvent possible s'il vous plait. :')

17/04/2015

Alex se rapproche de moi. Je sens déjà le rouge me monter aux joues. Je suis un peu trop timide je l'avoue. Dans ma tête tout se bouscule, je n'arrive plus vraiment à réfléchir correctement. Je finis par percuter que ça veut peut-être dire quelque chose. Je trouve immédiatement une "réponse".
Non, c'est comme ça avec tous les garçons.
Voilà mon excuse. C'est donc normal si je rougis. Non ?
Voyant que le temps passe, je finis par secouer un petit peu la tête, comme pour éclaircir mes idées.

- Heuuuu... On peut commencer alors. Hum. Déjà il faudrait que... Enfin que tu me tienne. Enfin moi que je te tienne. Par la main, pas plus hein ? Enfin tu m'as comprise non ?

Un rire nerveux s'échappe de mes lèvres, et je suis sûre d'être toute rouge. Je suis très gênée, et me dandine d'un pied à l'autre.
Je n'ose pas m'approcher pour le "prendre dans mes bras". Il faut au moins que je le touche, mais si je lui prends la main, c'est plus simple. Et j'avoue qu'un partie de moi aimerait bien prendre sa main. Un petite partie. Un touuuute petite partie.

23/05/2015

La gêne s'empare d'elle alors qu'elle s'empourpre a vu d'œil. Je ne vois vraiment pas pourquoi elle est comme ça mais cela m'amuse. Je plonge mon regard dans le sien, histoire de la déstabiliser un peu plus. Tomberait-elle sous mon charme ?
Elle s'embrouille dans ses paroles et m'avertit qu'il faut que je la tienne SEULEMENT par la main. Ah bon ? Dommage...

- Allez viens me faire un câlin ! m'exclamais-je ironiquement. Non je rigole. Mais t'es sûre que les mains ça suffit ? Parce que je tiens pas à mourir pu... Enfin à mourir quoi, dis-je avec inquiétude et m'embrouillant en donnant un début d'explications assez intime.

Je prends ses mains et lui sourit tendrement. Il vaut mieux que je la calme pour ne pas qu'elle me lâche en plein vol. Ça serait dommage.

17/04/2015

Je relève la tête et regarde les yeux marrons d'Alex. Il a l'aire de m'observer. Ce qui ne fait pas disparaître le rouge de mes pommettes. Non mais il le fait exprès ? En tout cas il en a tout l'aire...
Quand il dit sa phrase plus qu'ironique, je pouffe un peu. C'est un rire plus nerveux qu'autre chose.
Je m'étouffe alors qu'il finit sa phrase. Drôle de phrase d'ailleurs.

- Non mais ça va pas toi... J'ai très bien compris ta phrase tu sais.

Un rire cristallin s'échappe de mes lèvres. Une fois la surprise passée, je ne peux pas m'empêcher de trouver ça drôle. Pour, je l'avoue, aucune raison.
Il prend mes mains, et sourit. Sourire que je lui rends sans hésiter.

- Bref, bon j'y vais ? Tu me dis si tu as le vertige ok ? Je ne tiens pas à te tuer.

Bin oui, ça serait dommage. Il est mignon hein ?

La voix est toujours là. Et comme toujours, elle a raison. Même si je refuserais de le dire a haute voix. Il n'y a rien de mal à trouver Alex mignon. Ou même attirant. Non ?

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