Edward Mood. [Terminer]

MENTALITÉ

Edward est quelqu’un de calme et réserver. Il est assez introverti et préfère regardait les scènes plutôt que dis prendre part précipitamment. Il a tendance à ne pas trop s’impliquer dans ses relations sociales, par peur d’être blessée. Eddie est légèrement taquin, il aime user de sa particularité pour crée la discorde. Malgré cela il ne supporte pas la tristesse d’autrui et tente toujours de consoler les gens grâce á son don. Il est un peu pourri-gâter sur les bords car il s’est toujours débrouillez pour que son entourage reste indulgent envers lui et lui accorde tout. Il n’aime pas quand une chose lui échappe ou qu’il ne comprend pas quelque chose. Eddie aime avoir le contrôle et n’aime pas être mis à l’écart.  

BIOGRAPHIE

Cher journal, je m'appelle Edward et je suis né à Londres. Je n'ai ni frère, ni sœur. Je suis fils unique. Je t'écris parce que je me sens un peu seul. Pourtant, j'ai tout pour être heureux; des parents aimants, de l'argent... Malgré tout cela, j'ai du mal avec le contact. Quand je tente, une approche envers quelqu'un, j'ai toujours l'impression qu'il n'est pas naturel. Comme si cette réaction était commandée. À croire que je suis quelqu'un d'à part et que je ne mérite pas une vraie amitié sincère. Et les filles n'en parlons même pas. Je n'ose même pas tenté une approche. Mes parents eux ils disent que ça viendra. Mais je commence à en avoir marre d'attendre.

Cher journal, je crois qu'il y a un problème. Je soupçonne quelque chose chez mes parents. Ils sont diffèrent, ils ont changé, ils n'ont plus les mêmes regards entre eux. À croire qu'ils se lassent de l'autre. Non, c'est impossible. Leur amour est trop fort, j'en suis la preuve. Pour faire un enfant, il faut s’aimer à mort. Et pourtant tout a changé, ils ne se parlent plus comme auparavant. Mais c’est sûrement moi qui me fais des idées.

Cher journal, aujourd’hui quelque chose d’horrible est arrivé. En rentrant ce soir je les ai entendus. Ils se sont engueulés se reprochant de multiples choses. Je n’avais jamais vu cela, la face cachée de mes parents. À un moment, j’ai cru qu’ils aller se lancer des choses au visage. Je les entendis même dire que leur mariage avait été la plus grosse erreur de leur vie. Comment avait-il osé dire une chose pareille ? J’étais le fruit de ce mariage donc j’étais, moi aussi, une de leurs erreurs. J’aurais pu entrer dans la cuisine brusquement pour les stoppée, mais je ne n’y parvins pas. Je voulais voir jusqu’où ils iraient. Bon maintenant je vais me coucher sinon tu vas être trempée de sanglots.

Cher journal, c’est bon, tout est rentré dans l’ordre. Au final ce n’était qu’une mauvaise passe. Tout à l’heure, au dîner, il s’est passé une chose formidable. Mes parents aller prendre placent chacun à leur bout de la grande table. J’ai alors souhaité pour l'énième fois qu’ils redeviennent comme avant et qu’ils soient à nouveau joyeux et aimants. Et c’est ce qui est arrivé. Ils s’apprêtaient à s’asseoir lorsque leurs regards se sont croisés. À cet instant on aurait dit qu’il sortait d’une transe hypnotique et se rendait compte de leur erreur. Ils s’approchèrent lentement en se fixant comme deux jeunes amants qui ne s’étaient pas vus depuis des années. Un sourire apparut sur leur visage puis ils s’enlacèrent subitement. Je contemplais la scène perplexe, ma volonté était exaucée. Ils s’échangèrent un baiser et retournèrent s’asseoir gêné d’avoir réagi aussi passionnellement devant leur fils. Ils ont mangé rapidement, ils avaient envie d’aller se coucher. Ils devaient être fatigués. Bref, cette soirée fut extraordinaire, j’ai enfin retrouvé ma famille. Bonne nuit.

Cher journal, je n’ai à t’apporter que des mauvaises nouvelles. Il se trouve que la crise amoureuse de mes parents n’était permanente. Le lendemain, ils se sont réveillés totalement perturbés et comme ils ne savaient pas comment réagir, ils se sont disputés. Ils étaient si confus par les événements de la veille qu’ils n’ont pas cherché à me cacher leur querelle. Mais ce n’est pas finie, de nouvelles crises se sont enchaînées. Bientôt ma mère ne put plus le supporter. A présent elle ne fait plus rien, elle est constamment triste et molle. On dirait un zombie. Elle voit un psy, mais il ne l’aide pas trop, ces crises continues. Elle est désespérée de ne plus contrôler ses émotions. Mon père lui combat le problème par le déni, il fait comme si rien ne se passait. En dehors des crises il est totalement normal mais je sais qu’à l’intérieur il souffre aussi. Le pire c’est qu’il prépare les papiers du divorce sans se soucier de reste. Ma mère craint qu’une crise arrive en plein milieu du tribunal. De mon côté je ne supporte plus cette situation. Voir mes parents souffrir est horrible mais je garde pourtant un espoir pour qu’ils s’aiment à nouveau. Je commence à avoir des soupçons sur la cause de ses crises. Et même s’ils sont complètement insensés je crois que ma mère y a aussi songé. A chaque crise j’étais présent, sans exception. Mais il faut que je chasse ces idées délirantes de mon esprit. Comment aurais-je fait ?

Cher journal, je sais avoir dit que je n’y penserais plus, mais je ne pense qu’à cela, de plus les problèmes s’aggravent. Avec le divorce qui approche les crises deviennent de plus en plus violentes et ma mère se rapproche de plus en plus de la dépression. J’ai donc fait des recherches internet, mais je n’ai pas trouvé grand-chose. Donc, je suis allé à la bibliothèque municipale, là non plus, je n’ai rien trouvé d’intéressant. Heureusement, la bibliothécaire m’a conseillé une petite librairie spécialisé en vieux bouquin. Je m’y suis donc rendue et après avoir été surpris par le lieu rustique, j’ai fouillé. Là-bas mes fouilles on était concluantes. Je suis tombé sur des ouvrages entre la fiction, l’histoire et la médecine tous du même auteur parlant d’une classification différente de l’homo sapiens. D’après cette illuminée, il existerait deux sous-branches de l’homme. Je n’y crus pas beaucoup avant de voir une liste de don, relever par l’auteur, des gens qu’il aurait rencontrés. J’avais envie d’y croire, car il m’aurait donné une explication simple bien qu’irrationnelle. Je suis finalement arrivé à cette conclusion. Si je suis un monstre aux pouvoirs incontrôlables qui ne répandent que la peine, je dois partir. J’écrirais une lettre, mes parents comprendront. De toute manière leur vie sera beaucoup mieux sans moi. Il ne sert à rien de mouiller tes pages de mes larmes, je trouverais bien un endroit avec d'autres gens maudis comme moi. C’est mieux comme cela.