BIBLIOGRAPHIEC'est une belle journée de printemps, les oiseaux chantent, les fleurs s'ouvrent au soleil, la chaleur est présente. L'été approche. Non, je rigole, nous sommes effectivement au printemps, il pleut, le vent souffle irrégulièrement. Cette chaleur désagréable qui donne l'impression de s'étouffer constamment. C'est épuisant. Marguerite est une belle dame. Blonde aux yeux marrons met au monde son premier enfant. Ataris, son compagnon et époux la soutiens. Il lui tient la main. C'est une présence rassurante. Il n'y a personne d'autre autours d'eux. Leur maison, loin de la ville est difficilement accessible par les petites routes boueuses. Un cri d'enfant. La pluie ne s'arrête pas, le soleil ne perse pas les nuages. Un éclaire ouvre le ciel. L'électricité.
C'est un garçon.
Dans un soulagement profond et sincère Marguerite approche l'enfant de son visage. Son compagnon, emplie de joie ne peut s'empêcher de sourire et d'encercler la jeune maman de ses bras rassurant.
"Notre enfant vivra bien, il sera heureux et remplis d'originalité." dit-il dans l'oreille de Marguerite.
Celle-ci fait oui de la tête puis murmura "Il nous faut lui trouver un nom..."
Après un long débat entre Aromath, Lucas, Tondor, Fabien et bien des autres, c'est finalement Raphaël qui est sélectionné à l'unanimité des deux parents. Ceux-ci restent silencieux à écouter le garçon prendre sa première bouffée d'air. La maison paraît si petite, seule, perdu tel une île dans un océan de verdure.
L'intensité des grondements diminue peu à peu. L'orage s'éloignent. Les nuages épais restent.
Quelques années plus tard.
Lentement, une ombre transperce les arbres. Elle connait parfaitement le terrain et est très habile. Ses gestes, précis et rigoureux suivent une technique élaboré et perfectionné depuis longtemps. La rapidité. Un sourire est facilement aperçu avant de disparaître et de rendre toute son secret à la silhouette.
Les brins d'herbe gras frémissent après le passage de l'ombre. Elle ne touche presque pas le sol. Rapidité. La senteur de la foret, si fraîche. Les arbres défilent de chaque côté. Ils deviennent de plus en plus espacés. Clairière droit devant.
Et tout à coup.
Le soleil perce. Les arbres ne sont plus. La masse ralentit. Ses pieds nu prennent un contacte définitif avec le sol. Les brins d'herbe un peu tiédie par la chaleur de ce milieu d'après midi. Ce sont des pieds normaux. Salit et endurcit par le travail à la terre. En remontant doucement, on peu sentir le contacte des puissants mollets et du pantalon de tissu qui les couvrent. Une tunique qui s'arrête au dessus des genoux est délicatement noué avec une cordelette. Un torse mince et pleine d'allure, des épaules larges et développées. Une mâchoire puissante et bien formés, une paire d'yeux vert. Des cheveux blond.
Soupir.
Raphaël.